Benoît Artige | Figures libres, les sœurs Dorléac

Elles auraient dû faire montre d’un peu de fantaisie, d’espièglerie, ne serait-ce que sourire, mais elles exécutaient leur numéro — succession de danses pesantes et de chants aigres — d’un air si las qu’on se demandait bien en quoi elles pouvaient ressembler aux sœurs Dorléac, excepté ce costume de scène — perruque, longs gants, robe strassée et fendue — qui leur allait comme tutu et ballerines à deux autruches.

2 juillet 2018
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