94 – Rêve de Ameylia, 31 ans

Première partie : j’étais avec l’homme que j’aimais alors, dans sa maison, une maison de maître de la fin du 18e siècle, dans la montagne bourbonnaise. Nous étions dans une grande pièce jamais vue dans la vraie vie, séparée de la pièce voisine par une porte ajourée par le bas.
Il y avait là un conflit. Des gens que je ne voyais pas étaient dans l’autre pièce et nous tiraient dessus à travers le jour de la porte. Nous ne fûmes pas touchés.

Seconde partie : je suis dans la seconde pièce, il y a devant moi un tout petit enfant, petit en taille, mais pas forcément en âge, car il a de la maturité dans le regard. Cet enfant est mort. Mais il y a derrière lui, comme son double, bien vivant.
À ce moment-là, pour moi, l’enfant est vivant car le double serait comme son âme présente, et il me sourit et me parle. Mais l’enfant vivant a le visage qui se met à avoir une tâche bleue qui grandit. Il devient immobile. C’est comme s’il mourrait pour toujours cette fois. Je crie : "Non, mon petit, ne meurs pas !"

Ameylia

6 janvier 2014
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