Actualité des auteurs en résidence Île-de-France sur remue.net | 22


Bonjour,

Voici la vingt-deuxième lettre concernant les activités et créations des auteurs en résidence Île-de-France, que nous relayons sur remue.net.

pour remue.net,
Guénaë l Boutouillet & Patrick Chatelier

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Hélène Frédérick, àla librairie du Québec (Paris V), a terminé en février sa résidence intitulée « insoumission et littératures  ». Pour finir en beauté, elle a imaginé une soirée avec tous les écrivains qu’elle y reçut durant une année. Marjolaine Grandjean a filmé ces interventions pour remue.net. Et nous avons regroupé tous ces textes consacrés àde grands écrivains québecois trop peu connus en une forme de recueil numérique : Alban Lefranc y évoque Jacob Wren ; Dominique Fabre, Réjean Ducharme ; Anne Terral, Martine Delvaux ; Eric Pessan, Daniel Danis ; Nicole Caligaris, Sylvain Trudel ; Bérengère Cournut, Hervé Bouchard. Les textes sont donc àlire, voir et écouter, et le recueil est téléchargeable en format pdf.


Édith Azam, pour entamer sa résidence àla Ferme Godier (Cie Issue de Secours) àVillepinte, a proposé une soirée de lancement de résidence le 16 janvier.

Luc Bénazet, àla librairie L’Odeur du book (Paris XVIII) reçoit des invité-e-s qui composent chacun-e une vitrine de la librairie, qui est àdécouvrir ensuite en images et sons sur le site. En février, c’était au tour de Jean Daive.

Le journal sonore de Sereine Berlottier en résidence àla Scène du Balcon (Paris II) se poursuit : écouter l’épisode 6 (octobre) et l’épisode 7 (novembre). A ne pas manquer, une lecture concert réunira Sereine Berlottier, Jean-Yves Bernhard et Philippe Caillot le samedi 7 mars àla bibliothèque Marguerite-Audoux.

Dimitri Bortnikov a terminé sa résidence àla médiathèque du Kremlin-Bicêtre - son travail en cours a grandement avancé, dont il nous livre un pétaradant extrait, intitulé Cul au Styx.

Patrick Chatelier réside àla Maison de la Plage (Paris XX) pour un travail qui relie le graffiti, la rue Dénoyez, le Général Instin. Son journal de résidence, intitulé INSCRIPTIONS, compte un nouveau chapitre, Une plaie ouverte (tombeaux de Belleville). S’y ajoutent des papiers collés, dans la rubrique DAZIBAOS où s’exposent des « murailles  » (anciens articles de journaux ou affiches) ; on en apprend de belles sur une autre vie parisienne, entre taureaux échappés et fédération d’artistes communards.

Eric Chauvier, àl’association Vers la vie pour l’éducation des jeunes (Saint-Denis), instaure un dispositif d’atelier singulier. Un nouveau texte vient en rendre compte : Casser sa langue.

Marie Cosnay, en résidence àl’Accueil de jour Agora Emmaüs (Paris I), souhaite y créer une bibliothèque et lance en ce sens un appel aux dons. Son journal de résidence est intense. Les deux derniers épisodes parus : agora, 8 (journal) et agora (7), un merveilleux programme (journal).

On suivra Jean-Paul Curnier, en prolongement de sa présence àKhiasma (Les Lilas), avec le dossier « Prédation et démocratie » constitué de passionnants objets sonores réalisés avec Sébastien Zaegel pour la webradio r22 Tout-monde, àpartir des rencontres publiques de sa résidence. Premiers épisodes : Philosopher àl’arc, Le voyage, la terre, la propriété du sol, Le Sang, la Fortune, la Gloire, les Amours.

Marina Damestoy, en amont de sa résidence au Théâtre d’Ivry-sur-Seine, y a créé le spectacle Monsieur Cloche en février.

Christophe Fourvel débute sa résidence àMémoire de l’avenir (Paris XX) avec un premier rendez-vous et une lecture performative le 5 mars. Il initiera, entre autres, l’écriture d’un texte collectif àl’échelle du quartier.

Léo Henry séjourne trois mois àla librairie Charybde (Paris XII). Son programme de rencontres est encore en cours, et deux podcasts sont déjààl’écoute : une discussion avec Céline Minard, et sa présentation inaugurale.

Koffi Kwahulé est accueilli àMalakoff par l’association Vagabond. Il y travaille un texte consacré àFela, au plateau, avec la compagnie Vagabond, et anime des ateliers d’écriture, dont une première restitution est àlire.

Laure Limongi, àla librairie le Monte-en-l’air (Paris XX), se consacre à« l’Hospitalité ». À visionner : L’Hospitalité reçoit HeÌ leÌ€ne Frappat et Vannina Bernard-Leoni (vidéos).

Emilie Notéris a entamé sa résidence, intitulée fictionnELLES, àla librairie Violette & Co (Paris XI) vendredi 22 février par une soirée de présentation avec Lola Lafon, Catherine Deschamps, et Rachel Easterman-Ulmann.

Charles Pennequin, au Générateur de Gentilly (94), a terminé sa résidence : en sus du beau film et du diaporama consacrés àla Manifiesta qu’il organisa en octobre, il nous offre un texte inédit intitulé On n’est pas des bosons.

Valérie de Saint-Do, àl’association le 6B (Saint-Denis), explore la ville et ses limites. Elle y anime des ateliers et des rencontres consacrés au roman noir. Et àMi-parcours de sa résidence, elle s’interroge et engage un second mouvement : « Passante j’ai été, passeuse je dois devenir. Et ce blog sera aussi « passoire  », filtre de tout ce qui mérite d’être dit, raconté, retracé, et dont les traces ne peuvent être que plurielles. Ce jeu avec le temps doit engendrer une nouvelle rythmique de l’écriture.  »

Carole Thibaut nous offre un premier texte, inspiré de l’actualité : Regards (janvier 2015). Associée àl’Espace Germinal (Fosses), elle poursuivra une réflexion sur la question de l’entreprise et du rapport àla consommation.


Obliques

Ateliers d’écriture en résidence : cette rubrique transversale, au long cours, interroge cette action aux multiples facettes qu’est l’atelier d’écriture, dans le contexte de résidence et au-delà. Trois nouvelles contributions àdécouvrir :

Véronique Pittolo, en résidence au CCAS/CE EDF de Chevilly-Larue, affirme que l’atelier produit « une sorte de chimie positive qui favorise l’imaginaire  », et nous offre quelques pièces inédites d’un travail en cours àce sujet, intitulé Paris-Limoges, un atelier d’écriture.


Postfaces

Les échos des résidences se donnent àlire, voir, entendre, parfois longtemps après...
De Claire Fercak a paru, en janvier 2015, aux éditions Verticales, Histoires naturelles de l’oubli, roman, directement issu de sa résidence àla BULAC deux ans auparavant, dont remue publia de nombreuses traces. Nous avons lu le livre et lui avons posé la question des rapports entre le lieu de résidence et la fabrication du texte. Note de lecture et entretien àlire ici.

26 février 2015
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