Ce qui fait une revue

Ami-e-s

D’abord évoquer l’Assemblée générale de l’association qui a eu lieu le 25 octobre à Paris, car la revue que vous lisez sur l’écran, ce sont aussi des contingences administratives, financières et organisationnelles. De ces petites choses qui souvent barbent mais qui sont incontournables pour que cela existe. Oui, il faut un minimum d’argent, de compétences techniques et d’avenir à tricoter ensemble pour faire cette revue. Donc les coulisses de l’association Remue.net ici.

La revue ce sont des textes, des extraits de livres, de travaux en cours qui nous sont proposés ou que l’on sollicite (oui, on aime désirer).

Ainsi cette escale à Marennes, tout près de l’estuaire de la Charente, texte écrit par Jean-Marie Barnaud pour le « Projet Œuvres vives », de Vincent Leray : « 47 ports, 47 escales, 47 voyageurs ».

Frédéric Laé, lui, propose Le parc à chaînes, une série de textes écrits pour être mis en page et édités sur Internet en format PDF. Ici la livraison 1 sur 24 prévues.

Michael Batalla nous invite à découvrir Plein centre, approche poétique d’un inobservable réel : contemplation et vous pouvez lire aussi la lecture faite par Guénaël Boutouillet de son livre Poèmes paysages maintenant.

De Mathieu Brosseau, créateur de Plexus-s.net, nous avons déjà publié La nuit d’un seul, extrait d’un texte à paraître et pour le mois de novembre un extrait, venu d’un nouvel ensemble, Et même dans la dispartion.

Alors, on dit que nos vies sont proches et que nos sangs sont parallèles. Ton groupe sanguin ? C’est O plus ? Le mien, c’est A moins. On sauve des vies avec ça, y a des mots qui se perdent, je veux dire qu’on sauve d’abord des mots avec notre sang.
Bien plus que des vies.

Armand Dupuy avec Miettes &, est de ceux devenus compagnons de route de la revue, même si on ne se connait que par mail.

on sèche

à la fenêtre

la tête sale

Remue.net, ce sont aussi des chroniques qui reviennent au rythme irrégulier des jours qui avancent

Ainsi La fin des certitudes de Philippe Rahmy dont cette phrase qui secoue l’aujourd’hui de celle qui écrit la lettre : que nos textes ne soient jamais mangés par les bêtes et les oiseaux !

Ou celle, Catherine Pomparat, qui nous prend par la main pour mieux voir et qui en revient à celle qui déjà l’étonna au début de l’été : Anne-Marie Durou, avec une exposition Grande-Mâche,
Tinbox Contemporary Art Gallery, Bordeaux, au nom de Notigirle.

Remue.net ce sont des rencontres organisées avec la Scène du balcon et le thème du 7 novembre qui n’a rien de surprenant :le contemporain s’écrit numérique.

Ce sont des dossiers qui peuvent vous donner à lire les mots de Dominique Dussidour : Elle te parle. Tu ne sais pas d’où elle vient. Elle n’a pas d’ombre, pas de nom. Tu ne comprends pas ce qu’elle dit. Si tu essaies de le rapporter, tu bégayes. Elle t’accompagne dedans, dehors. Elle te raconte des histoires qui t’ont appartenu. - Le rendez-vous avec les Petits récits de lire et inventer.

Ce sont des articles qui viennent interroger les auteurs et les éditeurs sur l’écriture qui se donne maintenant ainsi Dominique Viart, dont le texte Quel projet pour la littérature contemporaine ?, inédit en français, et paru en langue anglaise dans The art of project (New York, Berghahn Books, 1995) parait aux éditions publie.net, dans leur collection Voix critiques. En exergue, Viart cite cette phrase de Quignard : « Ce dont nous avons besoin, c’est d’une dé-programmation de la littérature. »

Et des rendez-vous
Les Workshops d’Inventaire/invention - L’ateliersd’écriture de Cathie Barreau à Nantes : Quand j’écris je suis un lieu. - La sortie de la revue Po&sie -

C’est aussi la lettre à rédiger seul(e) ou à deux, c’est selon et qui vous guide à travers le flux des mises en ligne. La lettre qui doit dire en résumé ce qui prend de l’ampleur dans les textes liés. La lettre c’est le moment de vous dire aussi Bonjour. Ce jour même où ce n’est pas un noir qui.

5 novembre 2008
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