Haïkus de 2012



Je me colle comme ventouse
Dans mon lit et recouds
Ma vie

Je ne me sens plus dans ma blouse
Nul espace ni pelouse
Sauf mon lit

La misère est l’épouse
Qui m’aime et me jalouse
Sans esprit

C’est cela être sans flouze
Ni famille ni partouse
C’est le prix

Que ce qui s’enchevêtre se découse
Pour l’année 2012
Je le prie

Mes rêveries andalouses
Me chantent des airs de blues
Qui guérit.

Khider


La pelouse de ma résidence
Où seule trône une bouse
Exalte la grouse sauvage

Le blues et les partouses
Me causent du tort
Une piquouse me réveillera-t-elle ?

Ô Toulouse, la ville rose !
Tes arbouses, tes quartiers,
Cousent l’horizon et décousent les rues
Où Claude s’extasie encore.

Dominique


Je n’ai jamais de flouze
Pour aller voir Djamel Debbouze
Trop cher l’Olympia

En voyant cette immense partouse
En comparant tous ces corps mêlés
J’ai pensé à une monstrueuse ventouse

La femme andalouse
Chantait comme une casserole
Heureusement un saxo hurlait un blues
Enchanteur.

Joël


On peut dire que c’est super, merveilleux
Mais je préférerais que pour l’an 2012
Je ne ressente plus le blues du passé.

César


Nouvelle année 2012
J’espère que le numéro 12
Va enfin me porter bonheur
Tout d’abord rencontrer l’âme sœur
Barbouze ou andalouse,
Mais qu’elle ne soit pas trop jalouse
Et j’en ferai mon épouse.

Paul


Extraits de l’atelier du 9 janvier 2012.
© Photo AT. DR © Tous droits réservés pour les textes.



13 janvier 2012
T T+