La Dame aux Camélias, mise en scène de Frank Castorf, théâtre de l’Odéon, 18 janvier 2012

compte-rendu par Elora

– La main glissée est la main du diable.

–J’ai de la merde dans les yeux. J’ai de la merde dans le cœur.

–Les assiettes, c’est fait pour s’asseoir. Splash Splash Splash

–Je ne veux plus que tu le fasses sans moi. Je ne veux plus que tu te branles sans moi.

–La France a besoin d’un bain de sang !

–Qu’est-ce que tu sais de l’amour, sale pute ?!

–Elle a vaincu le capitalisme de son sexe pour toi !

–Non ! Tu ne peux pas te doucher nue !

–Je vais te faire cadeau de cette chienne afin que tu l’emplisses de ta semence corrompue.

–Marie égorge le divin enfant.

–On voyait bien qu’elle en était àla virginité du vice.

–- FAUT PAS PLEURER ! - FAUT PAS SAUTER !

–Oh si tu savais comme je t’aime... Même si tu n’es pas Mick Jagger !

–Si je prends un amant, je veux qu’il soit confiant, soumis et discret.

–La Mort est le masque de la Révolution. La Révolution est le masque de la Mort.

–Je maintiens qu’une cage est bonne quand le soleil est haut et qu’on a la peau blanche !!

–Nous ne sommes pas égaux tant que nous ne nous sommes pas enlevés la peau !!

–Je ris du nègre qui voudrait que la liberté le blanchisse.

–Que les piranhas bouffent tes couilles, les serpents ton cul, les crocodiles ta merde !!

–Vous êtes vraiment con Armand. Vous n’êtes pas mexicain.

–Nous sommes quelque fois obligés d’acheter une satisfaction de notre âme au détriment de notre cœur.

–Je me suis donnée àtoi plus vite qu’àun autre homme.

–Alors je trouverais une autre bite àsucer.

–Oh putain, j’en ai marre de cette mise en scène de merde !

–Si vous avez été amoureuse alors vous avez eu envie de retirer au monde l’homme auquel vous avez vécu toute entière !

–Qui pourrait croire que je suis arrivé en ascenseur au Pérou ?!

–Je ne suis même pas digne d’être tué par un couteau ou me faire étrangler par des mains de métal.

–Cette femme est la femme d’un homme. Le ton est définitif. Je poursuis mon chemin.

–Je ne sais pas si je dois te tuer maintenant ou te faire des excuses.

–Ce qui unit les hommes, ce sont les affaires.

–Ce que tu ne trahis pas aujourd’hui te tuera demain.

–Pourquoi l’avenir est-il toujours singulier dans notre langue ? Peut-être en est-il autrement chez les morts ?

–Notre putain, la liberté. Notre putain, l’égalité. Notre putain, la fraternité.

–Les morts combattront quand les vivants ne pourront plus.

Elora

31 janvier 2012
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