Lydie Salvayre entre Vendée et Belgique

Lydie Salvayre

Vous dire un mot alors des deux exercices, puisqu’ils s’enchaînent à peu d’intervalles et beaucoup de kilomètres, qu’ils sont de surcroît différents. Vendredi 10 juin, à 19 h, avec l’atelier d’écriture du Manège, (rue Lafayette, La Roche sur Yon) Lydie Salvayre conclura une saison d’activités, rencontres et ateliers, en même temps qu’elle achèvera un premier cycle d’Exercices d’admiration, entamé par Arnaud Cathrine, poursuivi par Philippe Forest.

Lydie Salvayre lira un peu du Don Quichotte de Cervantès, en espagnol et en français. Aller-retour entre les langues qui pose, en douceur, la question essentielle de la traduction. Pourquoi lire de l’espagnol, on pourrait parler d’origine, oui mais, ce ne serait pas suffisant - pourquoi l’Espagne, parce que Cervantès ; pourquoi Cervantès, « parce qu’il est un des rares auteurs que j’admire autant qu’il me fait rire (l’admiration impliquant, il me semble, une dimension de sérieux que le rire, d’habitude, altère) » (L. Salvayre)

Le lendemain, samedi 11 juin, à Bruxelles, à 17 h : avec Gilles Collard et Nicolas Carpentiers, de la revue littéraire Pylône. C’est Bernard Wallet l’éditeur qui sera au centre des discussions, appuyé donc par Lydie Salvayre et Camille de Tolédo. Pour en savoir plus, c’est ici

À propos du Quichotte, vous pouvez également lire l’essai de Christophe Hardy, aux éditions Laurence Teper.

8 juin 2005
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