Monostiques paysagers [28]


Le 25 septembre 2012, Rentilly



13 h 58

« AVIS DE TEMPÊTE, LE PARC EST FERMÉ  » mais la grille est ouverte, ici et là, sur les sol des branches et des fruits rouges




14 h 40

elle n’a pas de nom, me dit Bernard, la contre-allée que j’affectionne : « on ne donne des surnoms qu’aux personnes »




15 h 47

petite pluie me surprenant en pleine remontée de la rue, je peste et obtiens miséricorde : il ne tombera pas des cordes



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Le 28 septembre 2012, Rentilly



10 h 26

un ciel clair, une heure vigoureuse, la rosée encore, les champignons nés de la nuit transparents gris bleutés parasols




10 h 29

qui dit tranchée dit tas de terre et lutte des tas de terre avec les rideaux blancs de Pencenat, ça sent l’adduction d’eau



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Le 29 septembre 2012, Rentilly



11 h 24

d’arbre en arbre le regard Tarzan reconnaît des lianes plus ou moins sûres, qu’il ne chargera d’ailleurs d’aucun poids




11 h 47

le paysage est en fond de scène, comme à Bussang, il y a un piano à queue dans l’herbe mais pas de courant d’air




12 h 10

le nœud papillon, les bras étendus, les mains écartées, les jambes aussi de Sylvain Prunenec, et les écarts de sens






Jacques Jouet









30 septembre 2012
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