Hölderlin à la tour,

Les oiseaux intermittents
Les champs toujours là en face
Les mots voltigent, reviennent
Le touchent, il tend la main
Et les pose doucement
Les uns à côté des autres
Ils disent les choses très simples
Comme la musique
L'eau est calme
L'ombre de l'oiseau surprend
Les jours sont longs
Comme au début de la vie
 

A partir d'un moment d'une
extrême simplicité il ne faut plus espérer

 

 

  • Seule enfance

  • Solaire 1978; Folle Avoine 1996

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