Patrick Clément / Besoin d'espace

La Douceur dans l'abîme / le livre

le site de l'ARS Nancy

Une chambre c'est la prison
C'est la maladie des quatre murs

C'est la claustrophobie
Mais moi maintenant j'ai besoin de m'assagir
Ce serait comme se mettre assis

C'est moi qui ai fermé les portes
C'est moi-même qui ai fermé les portes

 

Fermer les portes

 

 

 

Les gens ont vu qu'il y a quelque chose qui se passe en moi, ils comprennent qu'il faut mettre le paquet au niveau des deux sens.

Deux sens, comme : j'entreprends cette chose et je vais jusqu'au bout, ou soit comme j'entreprends cette chose et quand ça réussit je casse.

Casser ça veut dire décevoir toutes les personnes qui m'ont aidé.

J'ai besoin d'espace par rapport à mon vécu, par rapport à la situation où je me trouve en ce moment.

Je me trouve au présent en ce moment, je suis en train de passer une phase, une mutation qui est positive.

Une prise de conscience de certaines choses et j'ai la chance d'avoir des personnes qui sont là pour pouvoir entreprendre avec eux une aide morale.

Tout en sachant avec le temps qu'il faut apprendre à être patient.

C'est dur à vivre, mais c'est pour avoir un but qui était au départ de mon vécu.

Et quand ça réussit je casse

 

Ce que je dessine

ça part d'un point, et c'est comme si
Tu écris à quelqu'un

Comme si tu écris à toi-même

C'est une forme d'écriture
Je faisais des chemins

Les couleurs représentent des chemins

Et chacun choisit son chemin
Le chemin c'est la vie, tu prends un sentier
Tu tombes dans une prairie, une forêt
Les chemins de la ville aussi

Mais les chemins de la ville c'est gris.

 

 

 

Maintenant je n'ai plus les moyens de bouger.

Je pense repartir quelque part.

J'adore prendre le train.

Repartir