Quignard
sur net nous vous proposons aujourd'hui une réflexion de Jean-Marie Barnaud, à propos des Ombres errantes, Quignard vu depuis Nietzche... Jean-Marie Barnaud / Quignard, l'intempestif ainsi qu'une réaction de Bruno Tackels après les déclarations de certains jurés du prix Goncourt: le Goncourt est devenu bien classique
dès l'an dernier, à la
parution des deux livres Quignard chez Flohic (Chantal Lapeyre-Desmaison,
Pascal Quignard le solitaire, et Mémoires de l'origine,
entretiens avec Chantal Lapeyre-Desmaison), Ronald Klapka avait recensé
sur remue.net l'ensemble des liens et ressources en lignes disponibles
nous avions complété notre
"dossier" Quignard par deux textes interrogeant plus la façon
de comment rendre compte de "Dernier Royaume", un texte personnel
publié dans les Inrockuptibles il y a 2 semaines, et l'approche
critique de Philippe Lançon dans Libération
Le
Goncourt est devenu bien classique… ? "Les menaces juridico-policières
qui pèsent actuellement sur la littérature en viendraient
presque à gommer ce qui importe vraiment, l’arrivée
d’un livre essentiel, et la fête mentale qu’il déclenche.
Les trois (premiers) tomes de Dernier Royaume (au singulier, lui) font
partie de ces moments fort de l’histoire littéraire, quand
on ne sait pas nommer précisément ce qui s’ouvre au
regard. A quel genre ressortissent ces volumes ? A aucun qui soit d’ores
et déjà constitué. Ou alors une encyclopédie
déchargée de la corvée d’être système,
juste ses éclats. De chapitre en chapitre (courts souvent, pleins
d’ellipses et de trouées), Pascal Quignard dépose
ses flâneries païennes, qui disent bien que l’art du
conteur n’est pas tout à fait mort. C’est un monde
d’avant les théologies qu’il nous conte, un monde où
les mythes travaillent, et font penser, un monde où le jadis affleure
et consume nos âmes dans le monde raconté."
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