speaking till

empty-handed

never never

taught to live like

these men who have never been

married and go back home

underwater

les mains vides parler encore

n'ayant jamais jamais

appris à vivre comme

ces hommes jamais mariés

qui retournent chez eux

sous les eaux

Frédéric Boyer, extrait de Le goût du suicide lent, POL, mai 1999.

Frédéric Boyer : bio, biblio etc sur le site des éditions POL

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