François Durif au Générateur (Gentilly, 94)
François Durif, né le 22 juin 1968, à Clermont-Ferrand, vit et travaille à Paris.
Depuis son diplôme à l’École des beaux-arts de Paris (1997), il se tient à une pratique d’écriture, en ne cessant pas d’interroger le statut de l’artiste. Ses textes relèvent de la littérature d’exposition et, selon le contexte, prennent la forme d’un journal de travail, d’une lettre, d’un tract ou d’un poème. De ses expériences professionnelles en dehors du monde de l’art, c’est celle dans une agence parisienne de pompes funèbres (2005-2008) qui l’a le plus marqué et dont il voudrait aujourd’hui rendre compte dans un récit qu’il intitule provisoirement : Comme si (…)
http://abridurif.tumblr.com/
Bibliographie
François Durif a publié ses textes dans des revues d’art contemporain : Livraison 6, Rhinoceros (Strasbourg), Collection Beautés (Galerie Jean Fournier, Paris), ou le journal de l’exposition Flamme éternelle de Thomas Hirschhorn au Palais de Tokyo à Paris.
Il a également conçu de nombreuses autoéditions de ses textes, qui faisaient partie du dispositif de ses expositions et de ses performances promenées.
Son projet de résidence
En connivence avec Anne Dreyfus, directrice du Générateur, il a intitulé son projet : Le rêve d’une vie est une autre vie. Fort de son expérience professionnelle dans les pompes funèbres, François Durif souhaite questionner les liens entre espace de la mort et espace littéraire, et plus généralement, la place que nous accordons à nos morts dans nos vies respectives. Il conviera écrivains et artistes lors de conversations autour de thématiques qui traversent son récit Comme si. Il organisera des promenades performées dans des cimetières parisiens intra et extra-muros. Il proposera enfin des ateliers dans des organismes de formation aux métiers du funéraire.
Des conférences-performances au Générateur ponctueront son périple.
La structure d’accueil, le Générateur, est un espace de 600 m2 situé à la lisière de Paris. Délibérément ouvert et minimal dans sa configuration, le Générateur se dédie à toutes les expressions contemporaines, particulièrement la performance et les arts plastiques. Il donne priorité aux productions de formats artistiques atypiques et reste ouvert à toutes les formes d’expérimentation multidisciplinaire.
Charles Pennequin y était en résidence en 2014, dont les traces (vidéo, notamment) sont visibles sur remue.