L’aube des années 20

Journaux, ateliers, images... les contributions des auteurs en résidence Île-de-France en ce début des années 20 restent riches et passionnantes.

Dossier Écritures d’ailleurs

La programme de résidences en Région Ile-de-France accompagne régulièrement des auteurs étrangers : qu’est-ce que leur démarche ou leur regard déplace chez nous ? Qu’est-ce que cela nous apporte ?
Dans ce nouveau dossier en cours, hôtes ou auteurs invités témoignent de ce que produit l’exil.
Avec notamment Jean D’Amérique, Isabelle Thomain, Marie-Eve Lacasse, Karim Akouche, Marie Poinsot.

Parmi les 29 lauréats de la dernière session 2019,

voici une première salve de projets àdécouvrir, dont les auteurs ont déjàpublié sur le site :

Bruno Allain au Centre Recherche Théâtre Handicap (Paris XII) propose notamment un atelier de création d’une fiction àpartir d’histoires individuelles sur le handicap et l’accessibilité.

Olivier Apert àl’association Art sous x (Paris XIV) anime un atelier au lycée Léonard-de-Vinci (métiers du bois) et a organisé une première rencontre avec l’artiste Louis Barbe (vidéo àvenir).

Irène Bonacina àla médiathèque Pablo-Neruda (Malakoff, 92), explore un thème qui l’inspire en tant qu’auteure-illustratrice jeunesse : « caché-révélé  ». Son journal est àsuivre sur le site de la médiathèque et la page Facebook dédiée.

Estelle-Sarah Bulle au lycée Fernand-et-Nadia-Léger (Argenteuil, 95) entame son journal de résidence de fort belle manière, racontant épisode après épisode ses échanges, heureux ou moins heureux, avec les élèves de CAP coiffure.

Laure Gauthier a débuté depuis l’automne àla galerie l’Achronique (Paris XVIII) autour du thème : Poésie et fait divers, écrire contre la fait-diversification de la langue. On revivra en vidéo les rencontres avec Séverine Daucourt-Fridriksson et François Bordes, et on découvrira Les corps caverneux, son projet d’écriture, avec une performance àl’Ircam.

Claire Le Michel commence une résidence au château de La Roche-Guyon (95) intitulée « L’esprit des plantes  », où l’on croise aussi un tigre blanc venu d’Inde.

Nathalie Meyer-Sablé au Jardin botanique (Paris XVI), spécialiste de l’univers maritime, s’intéresse aux botanistes voyageuses et présente un cycle de rencontres.

Éric Pessan àl’Observatoire de l’espace du CNES (Paris I) travaille sur le lien entre sciences, espace et imaginaire, notamment àpartir de la littérature de science-fiction. Son journal invite au voyage interstellaire, miroirs de notre vie sur terre.

Catherine Pinguet àla galerie Aller Simple (Longjumeau, 91) met en regard la vie de deux artistes uruguayens, Bolivar Gaudin et Carmelo Arden Quin, figures du mouvement MADI.

Dominique Quélen àla librairie Texture (Paris XIX) propose un cycle de six rencontres placées sous le signe de l’être entre deux.

Marin Schaffner àla librairie Le Rideau Rouge (Paris XVIII) ouvre sa résidence nommée "L’écologie : entre fiction et réalité" avec un premier thème : "Villes écologiques : un pari impossible ?" De nombreux événements sont prévus.

Et bien sà»r ceux-làcontinuent l’aventure

que l’on suit àla trace :

On découvrira l’atelier “Portrait étrange" de Virginie Barreteau àl’Annexe (Romainville, 93), dont elle explique le dispositif.

Jean D’Amérique au lycée Galilée (Paris XIII) recevait Makenzy Orcel dans le cadre de son projet « Debout sur un poème  ».

Séverine Daucourt-Fridriksson présente quelques traces de son atelier àl’Hôpital de jour de Montsouris (Paris XIV), avec une exposition àvenir.

Les « Grands Fantômes » sont convoqués par Simon Diard àla bibliothèque Oscar-Wilde (Paris XX) avec notamment un cycle de rencontres axé sur le théâtre.

François Durif au Générateur (Gentilly, 94) dresse un portrait de l’artiste en croquemort au fil d’une chronique hebdomadaire très suivie. En attendant une performance ce mercredi 26.

Dans le temps et dans l’espace, Isabelle Jarry nous fait voyager au musée d’Archéologie nationale (St-Germain-en-Laye, 78), avec une chronique passionnée, un atelier et des "cartes postales".

Marie-Ève Lacasse au lycée Henri-Bergson (Paris XIX) présente ainsi son atelier : « Parfois je viens avec des photos. Des photos de maisons. Je leur demande : et si c’était votre maison ? »

La Belle Vie, journal mensuel d’Amélie Lucas-Gary àla Villa Belleville (Paris XX), est un recueil de pépites, explorations, éblouissements.

Au lycée des Pannevelles (Provins, 77), Martin Page entend "rendre un peu de ce que le monde lui donne".

Mabrouck Rachedi au lycée Anatole-France (Colombes, 92) interroge en atelier les stéréotypes de genre, en passant par les stéréotypes tout court.

Pierre Senges àl’École Estienne (Paris XIII) invite les étudiants àparticiper àune “fiction de la culture et du savoir universel†, travaillant sur la forme encyclopédique.

Deux rubriques àsavourer chez Milène Tournier au lycée hôtelier Château des Coudraies (Étiolles, 91) : Levain d’écriture(s) (écrits des élèves) et Étiolles é-toilé (écritures vidéo).

Et aussi

Clyde Chabot àVerrières-le-Buisson (91) : on découvrira notamment plusieurs textes de Marie Plantin sur son écriture théâtrale.

Catherine Froment àMains d’Œuvres (Saint-Ouen, 93) : traces de performances et d’une conférence sur « le corps qui écrit ».

Olivier Steiner au Château de Versailles (78) : splendeurs et misères de la vie de château.

Tanguy Viel au lycée Lavoisier (Paris V) : suite àla résidence, on lira la préface du livre écrit par les lycéens.

Belle époque...

19 février 2020
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