Les Inrockuptibles publient cette semaine un long entretien de Nelly Kaprielan et Paul Otchakovsky-Laurens (POL). Nous nous permettons d'en reproduire une large partie,
on se reportera au magazine pour la lecture intégrale. remue.net, la rédaction on rappelle : au 14 juillet 2002, ce bulletin est transmis à 775 abonnés entretien POL / présentation de Nelly
Kaprielan POL, la fin en guise de prologue entretien POL / extraits Aujourd'hui, vous représentez une jeune scène littéraire
intéressante et cohérente - comment avez-vous travaillé
pour la former, la rassembler ? Quand on est une maison aussi connotée "avant-garde"
que P.0.L, ne reçoit-on pas de manuscrits trop caricaturaux ? J'ai plutôt l'impression du contraire... Ce serait quoi ? Qu'est-ce qui vous donne envie de publier un texte
? En publiant très tôt de la poésie contemporaine,
les débuts de P.O.L n'ont pas dû être toujours faciles. D'ailleurs, presque tous vos livres ont une couverture semblable,
comme si vous refusiez les clivages entre les genres. Limage très avant-gardiste qu'a encore P.0.L. vous
irrite-t-elle ? Quelles ont été vos plus grandes joies d'éditeur
? Comment travailliez-vous avec Perec ou Duras ? Vous arrive-t-il de demander aux auteurs de retravailler certains
passages ? On sent chez vous une volonté d'éviter toute théorisation
de votre métier ou de la littérature que vous publiez. Est-ce la raison pour laquelle, mis à part les deux numéros
de La Revue de littérature générale (fondée
par Olivier Cadiot et Pierre Alferi), vous ne publiez que des revues
de cinéma ? |