Marie Couette, née Bluet

Lors de la conférence que j’ai donnée àl’invitation de l’Association Noisy-le-Grand et son histoire, j’ai parlé de Marie Couette, qui intervient dans mon roman, étonnamment, mais pas tant que ça, parce que la Résistance était un réseau de réseaux. Marie Couette est connue des militants syndicalistes, des postiers, on trouve sur Le Maitron, sa biographie.

Née le 14 juillet 1898 àOnzain (Loir-et-Cher), morte le 5 octobre 1974 àVineuil (Loir-et-Cher) ; employée des PTT ; résistante ; militante communiste ; syndicaliste CGT, membre du bureau de la Fédération des PTT, membre de la commission administrative confédérale (1945), déléguée de la CGT àl’Assemblée consultative provisoire (1944-1945), membre du bureau confédéral (avril 1946-novembre 1949), fondatrice de la commission féminine confédérale.

Dans ce premier extrait sonore, il est question de l’homologation, après guerre, des résistants et résistantes, du fait que Marie Couette n’a pas pu être D.I.R (Déportés et Internés Résistants) et, donc, n’a pas touché la pension correspondante.

Si ses hauts faits sont bien connus, l’histoire détaillée de sa première tentative d’évasion l’est moins. Je l’ai trouvée dans son dossier de résistante aux archives de la Défense Vincennes. Où il est question de crise d’appendicite simulée, avant de poursuivre la discussion sur l’homologation :

Enfin, un extrait du dialogue que j’ai, en tant qu’auteur, avec Marie Couette, en tant que personnage :

9 décembre 2022
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