Poésie, Danse et Langue des Signes : réamorcer le laboratoire de recherche Puzzle

Le laboratoire de recherche Puzzle, porté par le Compagnie TramaLuna de Lyon, a connu un premier volet au Bateau Feu Scène Nationale de Dunkerque, en mars 2020. Une année a passé depuis une première performance, à découvrir ici :

L’équipe, composée de Géraldine Berger, Julia Pelhate, Marie Lamothe, Aurélien Mancino, Stéphane Cavallini et Olivier Gabrys, se réunit à partir du lundi 12 avril, pour une nouvelle semaine de recherche et d’expérimentation entre poésie, danse et Langue des Signes Française (LSF).

Accueillis par le Théâtre de la Mouche à Saint-Genis-Laval (69), en partenariat avec le Nouveau Théâtre du 8ème de Lyon, les membres du laboratoire, soutenus par la Direction Générale de la Création Artistique, vont poursuivre leurs investigations sur des approches linguistiques du poétique, à travers les langues et les cultures.

Trois interprètes au plateau, deux comédiennes et un danseur, trois corps mus par des modalités d’expression singulières, signes, gestes et voix, pour mettre en espace et en dynamique des adaptations de fragments de poésie contemporaines.
Entourés d’une traductrice/adaptatrice en français/LSF, d’un psychologue du développement cognitif et d’un scénographe, ils évoluent sous l’œil aiguisé de trois chercheurs universitaires Juliette Dalle, Pierre Schmitt et Océane Bretin.

Traduire la sensibilité poétique, d’un support littéraire textuel à une langue de signes, ou d’une forme poétique source en LSF à une version française, porté par les mots et la voix.
Trouver dans la danse contemporaine un espace intermédiaire de possibles et d’échanges, à influencer, inspirer, nourrir.
Croire en une approche biculturelle et bilingue pour penser, échafauder des formes de restitution accessibles, immédiatement.

Cette semaine encore, les membres de Puzzle questionneront les formes, les intentions et les voix de poétesses qui tissent, comme eux, autour de l’élaboration de la pensée, entre intériorité et mise en jeu, entre le dedans et le dehors : Lucie Taïeb, Virginie Poitrasson et Suzanne Doppelt.

Requestionner des chantiers défrichés il y a un an.
Approfondir la question de la physicalité mise en jeu au plateau, par la friction des corps, des mouvements et des langues.
Mettre au cœur de la recherche la création en LSF, valoriser cette parole poétique singulière qui se dispense de la page pour habiter cet espace de rencontre et de vive émotion.

Les résultats de ces nouvelles recherches vous seront racontés ici.

Crédit photo : Julia Pelhate

13 avril 2021
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