François Richard / Tenir une éclaircie | |
François Richard vit à Tours. Il vient de
publier son premier livre, "Vie sans mort", chez Voix éditions,
17 euros port compris (35 rue de la Victoire 57950 Montigny-les-Metz),
encore un "petit" éditeur dont le catalogue ruisselle
d' O.L.N.I. - on peut se renseigner ou commander via la librairie Le Livre
à Tours. Le texte ci-dessous, inédit, fait partie d'un ensemble
dont le titre sera Tenir une éclaircie : "un de mes
chants de marche intérieurs, que j'avais lu à la performance
d'Auriac. Je pense que c'est un miroir assez exact de mon énergie
propre, de mon rythme et de ma fragilité à la langue."
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, nous avons quitté les climats.
passé toutes les syllabes possibles dans tous les ordres. ce Tenir une éclaircie et ne plus la lâcher. feuille de verre au-dessus des plaines de tempes-lutte ainsi que la membrane de poumon que devient le tympan en
l'absence l'émaciement d' dès lors, par-devers elle, regarde et transperce de ton corps dans le sillage de ton regard va moi au plus fin du film jusqu'au point où toute la vie ill est aspirée par son
milieu vers ses égouts englobée entière crawlsprinte ô rampeur au buste sur un fil il y aura la prégnance fragile du musc de l'encens de Cassiopée,
sû de la prochaine ou de par les lettres muettes qui terminent mes mots (poing, Torahs) au fond de la petite bouche qui passe en flèche par chacun lui donner tout l'air de sa journée aux entrelacs des bras de la déesse soeur-reine, la première
être récitent la bio exhaustive du son jusqu'à la Musique, à la fatigue messie de la rumeur et
du tinitus de fond, libérant Elle que échos du cliquetis du bris originel du sel Toutes les personnes battent dans les veines les plus proches de l'os, en le tissu mauve traversé le feu consigné dans un alambique flexuel le feu
enfermé dans la mince épaisseur de et parler sans merci comme si rien ne devait rester à la prochaine fraction; parce qu'il n'y aurait plus soudain que le mot et plus la vie lovée en cernes d'ail tout autour de lui . Sur les rives d' un présent un serpent un colimaçon une oreille vers l'hâve pâle centre je Suis, lors du jour, la marque, l'écho, du traumatisme qu'a été pendant douze heures la nuit , le "sans" qui pulse l'etr parmi des cheminements de fougères souterraines, l'odeur de bois
© François Richard
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