Mots de passe

Les textes inédits


tombent dans notre revue en ligne de cet automne en tourbillonnant plus vite que les feuilles des arbres.

On suivra Boris Pahor ressuscitant la mémoire de la place Oberdan, de Trieste, et y déchiffrant l’histoire du siècle passé.

Le personnage du texte que nous propose Laurence Paton lui peut juste dire — il pourrait juste dire si les mots ne lui échappaient pas — « aidez-moi àtrouver ma maison, je ne sais plus où elle est.  ».

Georges Garcia-Morales et Jacques Chanaz ont fait banc àpart, l’un a photographié, l’autre a écrit les textes, et leur travail vaut le détour.

Dans les poèmes de Bruno Fern : moire est un mot / oublié une espèce en bonne voie /d’extinction de quoi pourtant l’ondulation a de l’avenir
et on le croit volontiers.

Philippe Rahmy philosophe en poète, et, poursuivant ses chroniques, cherche àpenser la peur, commune et singulière :
« Que répondre àcelui qui se laisse dominer par la peur ? Faut-il l’appeler frère ou ennemi ? »

Le projet Instin tremble et fonctionne par répliques. Nouvelles secousses, àlire ici :

Guénaë l Boutouillet nous offre la deuxième partie de sa conférence :
« Pour commencer, reprendre. Ne pas se méprendre sur les tenants (oscillants) et aboutissants (désaxés)... »

Avec Carine Fouquet on fait un pas de plus dans les méandres généalogiques et pathologiques du Sieur (H)instin : "La vie, c’est quand on prend goà»t qu’elle nous lâche."

Quant àClaude Favre, il y a déjàplus d’un an, elle s’est éveillée en dialoguant avec le Général Instin. Déconcertante rencontre dont un texte a surgi : _l’à-vif_

Enfin, d’Instin, Philippe Rahmy et Fred Griot ont fait un film, àvoir ou revoir ici, mais ce qui déborde le film, ses mille sols, et l’amitié, ils nous l’offrent aussi.

De nombreuses suggestions de lecture ce mois-ci encore :

Tout d’abord, on découvrira de quelle manière la grenouille de Cid Corman invente le jardin, et la question animale, sous l’oeil malicieusement attentif de Dominique Dussidour.

Michèle Sales publie Avenue de la mer, dont remue.net avait déjàpublié des extraits :
« Il faut tout oublier. Je le veux, tu oublies, tu dors, tu ne penses plus àrien. Il ne s’est rien passé, tu dois oublier ; c’est une histoire d’autrefois, d’une qui n’était pas toi, une fois il était une jeune fille amoureuse et
Non, recommence. »

« Rien, ne me demande pas le nom de ma famille  », ce nom-làet « les noms de voyage » sont Loi n pour Marco Boubille

Bérengère Cournut livre L’écorcobaliseur, un premier roman épique et malicieux où il s’agit de perdre la tête.

Les romans de Don Delillo et de Balzac sont d’actualité, croyez-nous ! « L’argent a perdu son caractère narratif de même que la peinture l’a perdu jadis. L’argent se parle àlui-même  », et la littérature n’a rien perdu.

Vous savez - ou ne savez pas - ce que signifie « morne  », en créole ? Le dernier roman de Gisèle Pineau, qui présente des sÅ“urs (et frères) en solitude vous l’apprendra.

Nous vous présentons les quatre premiers ouvrages de la collection Ecrivains au présent dirigée par Dominique Viart chez Bordas.

Ils sont nombreux, les rédacteurs de Remue.net (François Bon, Patrick Chatelier, Guénaë l Boutouillet), àparticiper aux Conversations avec Henri Michaux.

Des pages en scènes :

C’est maintenant : les textes intitulés Bataille/survie – Un triptyque
de Danielle Collobert et Uccio Esposito-Torrigiani sont créés au théâtre du Verseau àLyon.

C’est maintenant aussi, et c’est àParis, l’hommage rendu par une lecture mondiale àla mémoire de Mahmoud Darwich.

Et le Festival Ritournelles, c’est àBordeaux, du 16 au 24 octobre.

Enfin, ce n’est pas du théâtre mais c’est vraiment aujourd’hui, et c’est partout Loin de la cantine, comment l’oublierions-nous ?

Très chaleureusement nous renouvelons l’invitation àl’Assemblée Générale des Membres de remue.net association le samedi 25 octobre : venez nombreux ! et si vous n’êtes pas encore adhérent, n’hésitez pas, adhérez aujourd’hui, et venez !

4 octobre 2008
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