De quoi chérir ses podcasts

"L’Atelier littéraire proposait chaque semaine, non pas une table ronde de « personnalités  » où chacun son tour disait « j’aime  » ou « j’aime pas  » suivi d’un bon mot ou d’une formule lapidaire potentiellement polémique, mais un espace critique exigeant, drôle, sensible, impertinent, ouvert au débat contradictoire, àla réflexion. Prenant au sérieux le fait littéraire et interrogeant sa modernité, dans une approche ouverte au monde."


Impossible de ne pas relayer ici ce bel et simple article en forme d’hommage collectif (co-signé Bon, Chevillard, Rolin, Volodine, Michon, Forest, excusez du peu...), paru sur mediapart.

Cet atelier littéraire, après s’être appelé les Jeudis littéraires puis Les Mardis littéraires , c’était un rendez-vous rare d’une haute tenue littéraire et critique. Et un plaisir intime : rien que l’an passé, j’y ai découvert Les soniques ou Maximus, entendu parler du Stade ; écouté passionnément Pennequin ou Demarcq. Et ça n’était qu’une heure chaque dimanche, qui en valait bien plus, en écoutes et réécoutes.

Alors, àregret, on va bien ranger ses répertoires de podcasts, et ça saura constituer une ressource.

15 septembre 2010
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