« Chausse tes petites bottes…  »



Une bonne bibliothèque réserve un coin, une étagère, aux livres qui rendent heureux. Le plus souvent on l’installe près d’une fenêtre. Les livres qui rendent heureux ont la délicatesse de laisser leurs lecteurs libres de lever les yeux de la page afin de se perdre dans les oiseaux du ciel et les nuages bleus, ils savent qu’on reviendra vers eux.
 

Dans le coin de ma bibliothèque réservée aux livres qui rendent heureux, inaugurée il y a longtemps par Le Bonheur des tristes de Luc Dietrich, où cohabitent des romanciers et des poètes, près d’Elisabeth et son jardin anglais d’Elisabeth von Arnim vient de prendre place Vivre (un poème pour) de Benoît Jacques.

 

Le bonheur est sans fin, il est rapide, ce sont souvent des livres courts. Le poème pour vivre de Benoît Jacques est une immense épopée en cinquante vers tout en couleurs et en douceurs, les rebondissements ne manquent pas : « on chausse ses petites bottes  » et en avant vers le feu dans la cheminée, la table de travail, la fourrure du chat, le rocher dans la forêt, le chant du rossignol et le grand coffre au grenier…
 

On le commande àMontigny-sur-Loing chez l’auteur-éditeur, on lui envoie 12, 50 euros par la poste et on le reçoit quelques jours plus tard, ou dans quelques bonnes librairies dont on trouvera l’adresse sur le site.
 

Benoît Jacques a assez confiance dans le bonheur pour inventer et publier aussi des histoires qui font rire, d’autres qui font peur, et même quelques flip books shakespeariens dont un To be or not to be.

13 janvier 2012
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