Accélération : l’histoire de la Villa Mais d’Ici en dix lignes

Avant d’être une friche culturelle de proximité et une fabrique àrêves, la Villa Mais d’Ici, plantée au croisement de la rue des Cités et de la rue Sadi-Carnot àAubervilliers, a été un entrepôt de charbon, assorti d’un logement et doté d’une écurie pour 20 chevaux, avec une chambre pour le palefrenier, une sellerie et un poulailler. Dans les années 1940, l’entrepôt s’agrandit pour devenir une usine de traitement, concassage, tamisage, ensachage de charbon qui s’appelle le Chantier des Cités. L’intense production de poussière noire suscite de nombreuses plaintes dont les archives municipales d’Aubervilliers ont conservé la trace. À partir de 1953, l’activité change on y peint des poêles àmazout Potez-Semap et, selon certaines sources, on y assemble des camions américains. Dans les années 1990, c’est la société d’événementiel Offshore qui occupe les locaux. Et en 2003, le bail passe àl’association de saltimbanques qui l’occupe aujourd’hui.

5 septembre 2013
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