Encneaïement ou d’un service à l’ambigu l’autre

Voici. Nûruddîn Calas dont on – et ses proches en tout premier lieu – ne sait jamais comment écrire le prénom (s’agit-il de placer un accent circonflexe au-dessus du premier « u » ainsi qu’au-dessus du « i » ou bien s’agit-il de n’en inscrire et par la même occasion n’en prononcer aucun ?) est l’ami d’Ellen Bretton-Woods mais aussi celui d’Arthur Gonzalès-Ojjeh qui est connu pour être surnommé « Sago », ce qui signifie pour certains « super Arthur Gonzalès-Ojjeh » ou pour certaines autres « speedy Arthur Gonzalès-Ojjeh ». Nûruddîn Calas dont on choisit par convention d’orthographier le prénom avec les deux accents susmentionnés fut en de tout autres circonstances le compagnon figuré et figurant de Roberto Escuelos dont le palmarès sportif peut s’enorgueillir de trois titres de champion du monde de Formule 1, de victoires dans toutes les courses de sport automobile les plus prestigieuses au monde (Grand Prix de Formule 1 de Monaco, de Spa, de Monza, de Silverstone, de Suzuka… 24 Heures du Mans, 12 Heures de Sebring, 24 Heures de Daytona, rallye de Monte-Carlo, 500 Miles d’Indianapolis, 24 Heures du Nürburgring, Pikes Peak, 24 Heures de Spa, rallye des 1000 Lacs…). Nûruddîn Calas est aujourd’hui présent parmi nous.




1. De Pékin en Chine à Chatou en France

Je viens juste de rentrer en France après avoir passé deux ans au centre de recherche EDF de Pékin. La ville de Pékin est jusqu’à preuve du contraire localisée en Chine. J’ai maintenant retrouvé les exactes fonctions que j’occupais auparavant dans un autre centre de recherche du groupe EDF lequel se présente toujours, en ces jours de septembre 2013, comme le premier producteur mondial d’électricité et dont voici trois données financières caractéristiques mais sommaires : son chiffre d’affaires a atteint 72,7 milliards d’euros en 2012 ; sur cette même année son EBIDTA atteignait 16,1 milliards d’euros alors que son endettement financier net rapporté à son EBIDTA donna, toujours pour l’année 2012, un ratio de 2,4 pro forma après affectation de la créance CSPE aux actifs dédiés le 13 février 2013 et retrait de 2,4 milliards d’euros d’actifs permettant cent pour cent de couverture des passifs nucléaires d’EDF aux actifs dédiés. Ce centre, c’est celui qui est situé sur l’île des Impressionnistes, dans le département des Yvelines, et auquel le territoire municipal sur lequel il s’étend donne le nom, « de Chatou ». Cinq cents chercheurs ou chercheuses, techniciens ou techniciennes dont je fais partie y travaillent. Ses activités sont centrées sur l’énergétique appliquée aux moyens de production d’électricité, qu’ils soient conventionnels (thermique, hydraulique, nucléaire) ou qu’ils relèvent des énergies renouvelables (photovoltaïque, etc.) ; il figure parmi les premiers centres mondiaux dans le domaine de l’hydraulique et de la mécanique des fluides.

En ces premiers jours de retour en Catovie – tel est le nom par lequel je désigne actuellement et peut-être provisoirement le « pays de Chatou » – je me fonds de nouveau chaque matin dans le flux disséminé des employés d’EDF qui pour nombre d’entre eux joignent à pied la gare RER de Rueil-Malmaison par où passe uniquement la ligne A au centre de recherche dans le prolongement duquel se trouve, sur le territoire de Carrières-sur-Seine cette fois-ci, le golf dit de l’île Fleurie qui vaut davantage le détour pour son stade d’entrainement équipé de cent cinquante postes éclairés que pour son parcours de seulement neuf trous et retrouve une certaine forme d’anonymat. J’ai l’impression de ne plus connaître personne ; seuls les paysages et la plupart des constructions me sont encore familiers. L’effet de ces impressions est parfois malheureux, par exemple lorsque je constate la persistance sous la forme d’une existence définitivement ancrée côté Village Rueil 2000 de la ville de Rueil-Malmaison de la place des Impressionnistes laquelle se résume à un pâté constitué d’habitations ultra laides, de restaurants à peu de choses près dégueulasses et de beaucoup de terrasses annexes des débits en alimentation. L’anonymat présente pourtant quelque avantage : il empêche de trop risquer de heurter la sensibilité de forumistes peu aguerris aux techniques, aux stratégies, aux tactiques voire à la rhétorique majeure qui tendent à se développer partout où une communauté s’instruit dans les affres du chaos plutôt que par les crises de déconstructions méthodiques et successives. Mais le centre EDF de Chatou n’est pas un forum, non plus un atrium, bien qu’un morceau de portique remplisse très partiellement son office en son entrée principale.




2. Préliminaires

J’aurais aimé avoir pris l’habitude d’aller au Cneai – aujourd’hui qualifié de centre national édition art image après avoir longtemps été centre national de l’estampe et des arts imprimés – et d’en repartir comme s’il s’était agi de ma maison. D’autant que la bâtisse, qui se nomme Levanneur, est belle. Sa beauté ne m’empêche toutefois pas de continuer de confondre régulièrement son nom propre avec un autre, celui de Levassor, sans doute parce que je fantasme ici – mais peut-être s’agit-il après tout comme d’une intuition – un quelconque lien avec la marque automobile Panhard et Levassor dont l’existence perdure sous l’entité Panhard General Defense, du groupe Renault Trucks Defense lui-même filiale de Volvo AB, laquelle produit de nos jours guère joyeux des véhicules de défense légers. Cette maison appartient au hameau Fournaise ; elle pourrait être ma maison si elle ne cessait d’être transformée depuis 1997 « au rythme des désirs et des nécessités artistiques » comme le Cneai se plaît à l’expliquer sur son site propre. Durant l’ensemble des années de travail que j’avais passé au centre de recherche EDF de Chatou, jamais je ne m’étais encore rendu au Cneai dont la présence autant que l’existence m’avaient pourtant souvent interpellé. Mon retour de Chine – sûrement vaudrait-il le coup de se pencher sur l’éventuel lien de cause à effet – m’avait pourtant déterminé : j’irai ces jours-ci, soit dès les premiers jours de mon retour en France, au Cneai. Il n’y avait plus un jour à attendre. Je n’envisageais toutefois pas d’y foncer tête baissée. L’art contemporain, sous prétexte de devoir composer avec sinon côtoyer le marché de l’art, développe parfois un discours réactionnaire à l’égard du temps et de la valeur. Même si, grâce à la fréquentation régulière du sublime site internet du Cneai, j’avais cru percevoir qu’il n’était pas – bien au contraire – le lieu de pareille réaction, j’avais développé, à l’instar de bien d’autres de mes collègues me figurais-je, un malaise à son égard. Aussi me sentais-je honteux à l’idée même de m’imaginer vu par l’un des mes collègues entrant ou sortant de la Maison Levanneur. J’avais donc établi un plan qui consistait simplement à me déguiser pour m’y rendre une toute première fois. J’aurais pu choisir de me travestir entre midi et deux à force de perruque, de fond de teint ou encore de lunettes et fausses moustaches sur l’un des bords de Seine de l’île, cela si possible à l’abri de tout regard. J’optai pour une autre solution, à la fois plus sûre à l’égard de la population extérieure au centre de recherche et plus excitante à l’égard de sa population interne. J’avais étudié de près le maillage des caméras de surveillance et repéré des toilettes propices, le moment venu, à ma métamorphose. L’opération de sortie incognito de mon lieu de travail fut une réussite qui dépassa mes espérances au point que le surveillant en poste à l’entrée principale du centre de recherche EDF de Chatou ne se soucia nullement de la différence manifeste de genre entre celui affiché par mon accoutrement et celui inscrit sur mon badge magnétique. Le plus éprouvant restait alors cependant devant moi.




3. Sujet à vif

J’entrai d’abord dans le cercle des initiés, au beau milieu du hameau qui est notamment délimité par la présence de deux restaurants dont l’un renvoie explicitement à une époque antérieure, évidemment celle du « moment des Impressionnistes » puisqu’il n’est pas là par hasard et sans doute décoré par une équipe d’anciens champions cyclistes reconvertis dans le business lucratif, hors temps de crise, de la décoration intérieure. Je ne m’attardai sur la reproduction à l’échelle huit dixièmes du Déjeuner des canotiers de Pierre-Auguste Renoir montée là en pancarte que pour m’assurer discrètement une dernière fois de ne reconnaître personne autour de moi. J’entrai ensuite « dans le Cneai ». J’eus la surprise d’être accueilli dès mon entrée. Une jeune femme m’expliqua qu’en ce jeudi 5 septembre le Cneai était « quelque peu en chantier » car on y procédait au montage de nouvelles expositions. Le temps de me détailler rapidement le principe de fonctionnement des expositions toutes temporaires et surtout l’intéressant mode de leur renouvèlement par tiers, occasion chaque fois d’un festival, et je me retrouvai déjà dans la grande salle 0.3 de rez-de-chaussée. J’avais pour étalon de l’exposition d’art contemporain le white cube alors, là-bas, forcément je fus quelque peu déboussolé. Le sol de la salle 0.3 était recouvert de tas de feuilles de papier. J’appris bientôt qu’ils serviraient de matière à une exposition qui serait présentée d’ici quelques jours au deuxième étage du centre d’art. Cet étalement m’empêcha d’approcher les livres présentés au fond de la salle et qui étaient en vérité tous en vente. Un ensemble de noms dont j’ignorais tout figurait sur leurs couvertures. C’était simplement beau ; je me promis de revenir une fois prochaine pour les feuilleter et pour faire flamber ma nouvelle carte bleue, laquelle comporte depuis peu une fonctionnalité « sans contact » que mon banquier m’a imposée. Et moi, est-ce que par hasard j’ai la faculté d’épargner à vue et au porteur ? Non ; mais passons.

Je restai là de longues minutes à m’intéresser aux images et textes proposés sur le haut de chacun des tas de feuilles. Mon attention passa des Litanies de Philippe Cazal sans doute non reconnues par l’Église et qui furent exposées au Cneai en l’an 2000 après Jésus-Christ à une image représentant une table sur laquelle était posé un vase comprenant deux fleurs séchées ou coupées. On pouvait lire sur le plateau de la table l’inscription : « Alors l’élite, / expliquez-vous ». Au mur dialoguait avec cette interpellation une seconde, également inscrite sur un plateau en tout point semblable à celui de la table : « Alors l’élite, / expliquez-nous ». Dans les deux cas peut-être l’absence de point final – qu’il fût normal, d’interrogation ou d’exclamation – semblait inviter à poursuivre les assertions pour les reprendre à notre compte. L’élite, ne serait-ce pas nous toutes et tous qui, partout et depuis si longtemps, restons bouche bée devant les pouvoirs, préférant les laisser opérer pour déplorer par la suite les effets néfastes, parce que non concertés, de leurs politiques d’ailleurs le plus souvent iniques ? Moi qui préfère systématiquement présenter des excuses plutôt que d’être désolé, je m’attardai plus tard sur la reproduction d’une photographie intitulée Jérôme et datée de 2006. J’imaginai là représentée la chambre d’un jeune homme prénommé Jérôme donnant visiblement, au loin, sur la Tour Montparnasse. Le Jérôme imaginé devait à l’époque lui aussi habiter soit dans les étages d’une tour soit un immeuble sans doute construit durant la deuxième moitié des années soixante sur l’une des hauteurs de Paris ou de ses alentours. En regardant cette image, je pensais en réalité à Jérôme K. comme Kerviel car la vie de cet homme-là et plus particulièrement l’injustice plus criante que flagrante qui la marque encore et l’instaure publiquement ne me sont nullement indifférentes. Mon ami Arthur, qui fut gestionnaire pour la Goldman Sachs dont il démissionna à la veille du déclenchement de la grande crise financière de 2008 et qui travaille actuellement pour la Société Générale quelque part en Afrique, me parle souvent de Kerviel qu’il prétend même avoir croisé en plein centre-ville de Sofia, une nuit d’août 2011. Dans des circonstances qui m’échappent encore entièrement, Jérôme Kerviel aurait ultérieurement transmis à Arthur devenu entre-temps son ami un tapuscrit intitulé MZR, exercice voire contrainte littéraire chronologiquement positionnée entre son proto best-seller L’Engrenage Mémoires d’un trader, lequel fut écrit sous X, et la réécriture desdites mémoires dont il aurait finalement confié la réalisation à Arthur, une mission que ce dernier aurait acceptée sans broncher. Je me suis même laissé dire qu’Arthur l’avait acceptée avec un empressement certain. Il faut brûler pour briller est le titre de l’une des œuvres de John Giorno. C’est la vue du nom de ce poète étasunien inscrit sur un livre également en consultation au fond de la salle qui me fit en apparence passer à autre chose. Peut-être devrais-je d’ailleurs apporter un jour au bureau ce livre « Brûler » que je me suis procuré il y a deux ans par un heureux hasard ? Les titres Vocabulaire, Visiteur, Amateur respectivement associés aux noms de Jean-Charles Massera, Hendrik Hegray et Julien Carreyn, Philippe Bissières auraient pu m’occuper tout l’après-midi mais j’avais rendez-vous dès 14 heures avec mon supérieur hiérarchique pour lui « faire ma pub ».




4. Un autre angle de vue

Si je devais faire étalage de mes impressions, j’effectuerais d’abord un retour sur la ville de Carrières-sur-Seine car c’est de son territoire que j’imagine dépendre la barre sans doute HLM qui domine en haut à gauche l’horizon lorsque l’on observe du pont de Chatou l’enfilade qui débute au premier plan par la Maison Levanneur. Le mot « carrières » qui donne l’essentiel du nom à la ville dont le code commune n’est autre que 78124 est de nature à éveiller la curiosité du premier venu, lequel ne tardera pas à apprendre que les terres des alentours de la ville sont riches en calcaire qui lorsque la roche comporte une part relativement importante d’argile est appelée marne. Cette barre me fascine depuis que je travaille ici. Comme pour le Cneai dont je ne m’étais encore jamais approché il y a de cela quelques heures seulement, du sort, des tenants et des aboutissants mais aussi du devenir de cette barre, très prochainement je le sais, je me soucierai. Elle ne demeurera plus longtemps ce motif récurrent de mon asservissement et de mon avilissement quotidiens.

Une fois le bras du pont de Chatou en direction du hameau descendu, la phrase qui s’étale actuellement sur l’un des murs de la Maison Levanneur ne fait pas mystère de ses vertus : il s’agit de tenir le plus loin de soi les sbires des groupes pharmaceutiques dont l’un des leaders mondiaux a installé son siège français à quelques encablures de là, en bordure de Rueil 2000, et surtout à proximité immédiate de l’une des sorties du RER de la gare de Rueil-Malmaison. Tout semble ici éprouver le concept de frontière sous des modalités différentes. Si la frontière symbolisée par le lit de la Seine est la bienvenue pour imposer une découpe entre les départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines, de nombreuses autres diffusent ce concept dominant. L’insularité n’y échappe évidemment pas. Le hameau Fournaise fait bande à part par rapport aux autres constructions de l’île alors que le centre de recherche d’EDF paraît tout aussi séparé du golf qui lui succède. Mais les frontières, ici comme partout ailleurs, sont majoritairement d’ordre politique, économique et sociale. Leurs présences diffuses renforcent actuellement avec vigueur les inégalités même si elles n’empêchent pas encore des jardiniers de stopper leur travail pour prendre en photo tel ou tel détail de la nature ou immortaliser quelque ambiance de préférence ensoleillée.




5. Principes directeurs

Ayant pris mes quartiers libres au Cneai, j’étais dès le lendemain, soit le vendredi 6 septembre 2013, de retour au centre national. J’avais exclu la possibilité de reproduire le même cinéma que la veille et décidai donc cette fois-ci d’endosser mon plus simple appareil : l’anonymat qui est un autre genre de fard, tout aussi lourd que le grimage le plus insignifiant. Je m’attardai autant faire se peut dans les différents volumes du Cneai dont certains demeuraient très peu praticables, ce qui n’entama en rien mon plaisir à être là-bas. J’eus même la chance de faire connaissance d’êtres tous aussi charmants les uns que les autres, tous activement au service d’une même cause, celle du Cneai et de ses visiteurs plus ou moins familiers. Je passai, non pas par chance comme je le compris instantanément mais par nécessité, plusieurs minutes en compagnie de la directrice du centre qui fut aussi avenante que le directeur de mon propre centre qu’il m’arrive parfois de croiser. Je ne ratai pas une miette de ses doctes explications et simples présentations. J’obtins aussi de multiples documents qui me donnèrent l’envie définitive de participer à quelque initiative rangée sous l’intitulé « publics-recherche » des multiples activités du Cneai.

Je passai au centre l’intégralité de ma pause de mi-journée. Tout l’après-midi me revinrent à l’esprit pendant mes heures de travail que je transformai ainsi en fonction des desiderata des uns ou des autres en heures de brainstorming, heures de cumuls des mandats et fonctions ou encore heures d’abus de biens sociaux, des mots ou propositions vues, entendues, prononcées, lues, durant cette deuxième visite tels que « fmra », « autoportraits enregistrés » – à propos de l’exposition Imperturbable de Dorothy Iannone par Yves Brochard – « referendum Journiac », « atelier » – en l’occurrence celui de Yona Friedman installé à ciel ouvert juste à l’extérieur de la Maison Levanneur – « ABOUT : BLANK » – qui signifie littéralement « à propos du vide » et qui est un collectif international de commissaires d’exposition… J’oublierais certainement d’innombrables autres mots et propositions signifiantes s’il s’agissait maintenant pour moi d’en établir une liste exhaustive. Surtout, je commençai à m’ouvrir à la plupart de mes collègues de l’enthousiasme qui s’était emparé de moi, allant même jusqu’à leur livrer ma dernière trouvaille théorique, le concept « d’hystérie du mot » qui serait – j’en étais convaincu d’avance – de quelque utilité dans nos propres recherches. Et pour emporter leur assentiment général – comme s’il s’était agi d’adopter un profond changement de l’organisation, de la répartition et du financement pour tous du temps de travail et du temps de vacance tout au long de nos existences – je les invitai à suivre attentivement le laboratoire Pratiques domestiques au Cneai mis en place à l’initiative de Jean-Marc Chapoulie.




6. Comment Nûruddîn Calas est envoyé balader

« Si nous devions travailler sur quelque chose, autant ne pas travailler », avait déclaré l’un de mes collègues à l’occasion d’un récent comité d’entreprise aussi central que l’est le cimetière central de Sofia dont mon ami Tony Chicane m’a maintes fois parlé mais également aussi central que le comité du Parti communiste chinois qui est élu pour cinq ans lors du congrès du Parti et qui rassemble environ 2000 délégués. Cette assertion résonne dans ma tête alors qu’en ce vendredi 6 septembre 2013 au soir j’observe le fleuve, la Maison Flottante du Cneai à ma droite, et que je sors un carnet de ma poche pour y esquisser un plan des bords de Seine qui m’entourent. J’éprouve très subitement l’envie de longer la rive d’en face tout en suivant le cours d’eau. Quelle serait donc la desserte adéquate pour accomplir ce rêve obtus ?




NB : Absolument zéro se présente comme une fresque éco-géopolitique actuelle largement basée en Ile-de-France dans laquelle sont notamment mis en scène plusieurs personnages introduits dans de précédents livres dont un certain Roberto Escuelos (cf. SEnsemble, éd. le clou dans le fer, 2008) et dont il est possible de participer à l’écriture des (nouvelles) aventures, notamment en cet endroit-ci : http://www.caradisiac.com/RE-ou-les-ADRE-1-Sans-titre-84775.htm.

2 novembre 2013
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