#15. Lituanie First Portrait - Fuite
juin 2012 / Boulogne-Billancourt / quatrième texte extrait de Lituanie first Portrait (performance en cours) / la femme du grand jeu /d’Eric Da Silva / à qui mieux mieux et comprennequi voudra / durée : 25’ Je suis la femme qui
(n’a pas peur de vous laisser tout entendre)
va aux toilettes avant de s
(e contre faire)
’habiller pour s
(e contre dire)
ortir, qui ne dit pas : oh comment est-ce que j
(e ne contrôle pas mes muscles aujourd’hui)
’ai fait ça ? Je n’ai pas l’imagination de la femme en r
(emettons la bagatelle à un autre soir)
obe du soir sur la l
(égitime défense)
une et qui
(se promène toute nue pour donner des chocs)
attend une nouvelle aven
(qu’il soit trop tard)
ture d’où qu
(e je me fiche d’être mal coiffée)
’elle vienne, parce que je suis la femme à l’
(âme sœur)
instruction l
(oin d’être bête)
imitée, mi-b
(ataille poursuivie par un autre moyen)
êbête, mi-f
(ruit défendu de mes entrailles)
utée, celle qui ne craint pas d
(e s’arracher des larmes)
’être comme qui d
(élivrerait)
irait de p
(remière balle)
oussière de gr
(os gants pour se protéger les mains)
aisse et de
(vant des spectateurs triés sur le volet)
désespoir, pour
(traverser un pont)
se promener toute nue encore et
(sauter)
donner des
(émotions fortes qui détendent le visage)
chocs. Je suis la femme à plusieurs p
(etites voix vous m’entendez au moins ?)
ersonnalités et qu
(i ruisselle énormément dans le dos)
and une
(commande ma main d’appuyer sur le bouton stop)
écoute le vent, ou la br
(rutalité d’une faveur spéciale)
ise mu
(ltiplie des atermoiements à la mode féminine)
rmurer, une autre se rappelle
(une blessure en attendant la suivante)
qu’elle
(lâche l’ombre pour la proie)
meurtrière je suis…
En effet la femme attend
(de voir le bout)
l’homme qui se p
(lantera)
erchera au centre de son corps
(j’ai la sensation que je suis l’homme et pas lui)
et qu
(‘une larme tracera une entaille de couteau sur ma joue)
i tiendra l’équilibre.
Je suis la femme qui
(propose un petit rien à grignoter)
embrasse pour
(un cornichon)
que les de
(ux pleurent en se séparant)
nts se cognent, et propose ensuite
(une rondelle de salami entre deux feuilles de salade)
qu’un des deux s’
(asseye sur la bouche de l’autre)
élève au-dessus de soi-même p
(ar la même occasion)
our être soi. Il y a un vide en
(moi)
tre la réponse que je donne et
(n’importe quel instinct peut se nicher)
la question que vous me posez.
Je suis la femme aussi et encore qui n’est qu’une p
(aire de fesses)
rise de risque, un
(tube de sexualité concentré)
e migraine qui hurle quand elle voit un
(attentat à la pudeur)
e araignée dans la baignoire.
Je suis la femme qui utilise des mo
(ments ou la situation est déprimante)
ts difficiles à comprendre afin de ne
(pas croire mes oreilles)
rien devoir Ã
(l’utopie)
personne dans l’a
(demie obscurité)
venir. Est-ce que ça ma
(nque de pot vraiment)
rche ? Est-ce que qu
(i que ce soit d’autre est dans ce cas)
oi m
(esure pour mesure)
arche ?
Je suis la femme qui
(reprend)
donne
(tous mes sentiments)
la chose p
(ourtant certains me trouvent extraordinaire)
lus dure que
(plus avoir de peau)
j’ai j
(usqu’au bout)
amais faite de ma vie.
Je suis la femme qui se cache derrière sa chaude, succulente et b
(onjour les cannibales)
elle poitrine. Un reg
(rimpez-vous les uns les autres pour voir)
ard sur ma
(bretelle qui casse)
chatte peut faire vivre un a
(insi va la chair)
n de p
(ire la peau de cul vous pèle)
lus. Je suis encore la plus belle f
(ais-moi confiance)
emme que je n’ai jamais été. Alors oui re
(tournez-moi aussi)
prenez-moi s
(ans hésiter)
i vous me trouvez b
(izarre)
onne. C’est ainsi que j’ai
(faim à l’intérieur)
me à me r
(ouler)
egarder. Je me d
(onne)
éfais et me re
(prends)
fais sans c
(omment l’expliquer)
esse. Je ne désire pas être pr
(esqu’ile)
rise ce
(ance tenante)
soir par une per
(mission de minuit)
sonne mais par c
(hacun son tour)
inquante. Je par
(e en connaissance de cause)
rviendrai dans le c
(up de main)
ncert à tou
(t de suite plaire)
rner p
(lus ou moins)
arfaitement le plus grand nombre de phr
(iandises)
ases.
Je suis la femme qu
(and ça ne se voit pas)
i s’en donne
(à cœur joie)
l
(‘élégance)
a peine. Je suis la femme ni petite, ni boulotte, je n’ai pas eu cette maille à partir. En rev
(enant de Nantes)
anche j’ai celle des p
(romesses non tenues)
ersonnes qui font semblant de m’aimer quand bien sà »r c
(‘est comme être sucée par un aspirateur)
e n’est pas le cas. De cette façon, je perds mon temps a
(ux abois)
essayer de
(n’avoir plus jamais d’orgasme)
m’entendre avec beaucoup de monde. Je suis un
(e sueur froide)
oiseau, un a
(utre talent)
rbre, une
(plus grande importance)
rivière, je suis une p
(hotogénie)
einture, une gourmandise
(qui émet des vibrations)
une gravure, une aqua
(bon surmonter les obstacles)
relle, une h
(habitude de tout casser)
irondelle, une f
(rigidité)
euille et
(il me vient de drôles d’idées)
le vent m’emporte. Je suis la femme qui p
(erd)
rend du poids. Eh oui c’est vrai, j
(‘ai passé beaucoup de temps à genoux)
e suis la femme à deux
(faiblesses)
vitesses. J
(e voudrais un verre de quelque chose)
‘ai des milliers de questions Ã
(personne à qui m’adresser)
poser mais personne à qui
(les poser)
m’a d r e s s e r . . .
(n’a pas peur de vous laisser tout entendre)
va aux toilettes avant de s
(e contre faire)
’habiller pour s
(e contre dire)
ortir, qui ne dit pas : oh comment est-ce que j
(e ne contrôle pas mes muscles aujourd’hui)
’ai fait ça ? Je n’ai pas l’imagination de la femme en r
(emettons la bagatelle à un autre soir)
obe du soir sur la l
(égitime défense)
une et qui
(se promène toute nue pour donner des chocs)
attend une nouvelle aven
(qu’il soit trop tard)
ture d’où qu
(e je me fiche d’être mal coiffée)
’elle vienne, parce que je suis la femme à l’
(âme sœur)
instruction l
(oin d’être bête)
imitée, mi-b
(ataille poursuivie par un autre moyen)
êbête, mi-f
(ruit défendu de mes entrailles)
utée, celle qui ne craint pas d
(e s’arracher des larmes)
’être comme qui d
(élivrerait)
irait de p
(remière balle)
oussière de gr
(os gants pour se protéger les mains)
aisse et de
(vant des spectateurs triés sur le volet)
désespoir, pour
(traverser un pont)
se promener toute nue encore et
(sauter)
donner des
(émotions fortes qui détendent le visage)
chocs. Je suis la femme à plusieurs p
(etites voix vous m’entendez au moins ?)
ersonnalités et qu
(i ruisselle énormément dans le dos)
and une
(commande ma main d’appuyer sur le bouton stop)
écoute le vent, ou la br
(rutalité d’une faveur spéciale)
ise mu
(ltiplie des atermoiements à la mode féminine)
rmurer, une autre se rappelle
(une blessure en attendant la suivante)
qu’elle
(lâche l’ombre pour la proie)
meurtrière je suis…
En effet la femme attend
(de voir le bout)
l’homme qui se p
(lantera)
erchera au centre de son corps
(j’ai la sensation que je suis l’homme et pas lui)
et qu
(‘une larme tracera une entaille de couteau sur ma joue)
i tiendra l’équilibre.
Je suis la femme qui
(propose un petit rien à grignoter)
embrasse pour
(un cornichon)
que les de
(ux pleurent en se séparant)
nts se cognent, et propose ensuite
(une rondelle de salami entre deux feuilles de salade)
qu’un des deux s’
(asseye sur la bouche de l’autre)
élève au-dessus de soi-même p
(ar la même occasion)
our être soi. Il y a un vide en
(moi)
tre la réponse que je donne et
(n’importe quel instinct peut se nicher)
la question que vous me posez.
Je suis la femme aussi et encore qui n’est qu’une p
(aire de fesses)
rise de risque, un
(tube de sexualité concentré)
e migraine qui hurle quand elle voit un
(attentat à la pudeur)
e araignée dans la baignoire.
Je suis la femme qui utilise des mo
(ments ou la situation est déprimante)
ts difficiles à comprendre afin de ne
(pas croire mes oreilles)
rien devoir Ã
(l’utopie)
personne dans l’a
(demie obscurité)
venir. Est-ce que ça ma
(nque de pot vraiment)
rche ? Est-ce que qu
(i que ce soit d’autre est dans ce cas)
oi m
(esure pour mesure)
arche ?
Je suis la femme qui
(reprend)
donne
(tous mes sentiments)
la chose p
(ourtant certains me trouvent extraordinaire)
lus dure que
(plus avoir de peau)
j’ai j
(usqu’au bout)
amais faite de ma vie.
Je suis la femme qui se cache derrière sa chaude, succulente et b
(onjour les cannibales)
elle poitrine. Un reg
(rimpez-vous les uns les autres pour voir)
ard sur ma
(bretelle qui casse)
chatte peut faire vivre un a
(insi va la chair)
n de p
(ire la peau de cul vous pèle)
lus. Je suis encore la plus belle f
(ais-moi confiance)
emme que je n’ai jamais été. Alors oui re
(tournez-moi aussi)
prenez-moi s
(ans hésiter)
i vous me trouvez b
(izarre)
onne. C’est ainsi que j’ai
(faim à l’intérieur)
me à me r
(ouler)
egarder. Je me d
(onne)
éfais et me re
(prends)
fais sans c
(omment l’expliquer)
esse. Je ne désire pas être pr
(esqu’ile)
rise ce
(ance tenante)
soir par une per
(mission de minuit)
sonne mais par c
(hacun son tour)
inquante. Je par
(e en connaissance de cause)
rviendrai dans le c
(up de main)
ncert à tou
(t de suite plaire)
rner p
(lus ou moins)
arfaitement le plus grand nombre de phr
(iandises)
ases.
Je suis la femme qu
(and ça ne se voit pas)
i s’en donne
(à cœur joie)
l
(‘élégance)
a peine. Je suis la femme ni petite, ni boulotte, je n’ai pas eu cette maille à partir. En rev
(enant de Nantes)
anche j’ai celle des p
(romesses non tenues)
ersonnes qui font semblant de m’aimer quand bien sà »r c
(‘est comme être sucée par un aspirateur)
e n’est pas le cas. De cette façon, je perds mon temps a
(ux abois)
essayer de
(n’avoir plus jamais d’orgasme)
m’entendre avec beaucoup de monde. Je suis un
(e sueur froide)
oiseau, un a
(utre talent)
rbre, une
(plus grande importance)
rivière, je suis une p
(hotogénie)
einture, une gourmandise
(qui émet des vibrations)
une gravure, une aqua
(bon surmonter les obstacles)
relle, une h
(habitude de tout casser)
irondelle, une f
(rigidité)
euille et
(il me vient de drôles d’idées)
le vent m’emporte. Je suis la femme qui p
(erd)
rend du poids. Eh oui c’est vrai, j
(‘ai passé beaucoup de temps à genoux)
e suis la femme à deux
(faiblesses)
vitesses. J
(e voudrais un verre de quelque chose)
‘ai des milliers de questions Ã
(personne à qui m’adresser)
poser mais personne à qui
(les poser)
m’a d r e s s e r . . .
2 juillet 2012