91 – Rêve de Leïla, 48 ans
Il faisait presque nuit, ou alors c’était le crépuscule, le ciel était bleu sombre et j’étais accoudée à un parapet sur un pont en surplomb d’une rivière.
Je regardais la surface de l’eau d’abord lisse puis petit à petit s’y formaient des remous comme si l’eau enflait et s’agitait par en dessous.
Puis j’ai vu émerger des dauphins blancs géants. Plus grands que des baleines, toute une famille d’entre eux qui me regardaient avec le sourire des dauphins.
Puis des hommes sont apparus de manière assez indistincte sur les berges, je n’en devinais que les contours, j’étais surtout absorbée par ce qu’ils faisaient, car ils ont entrepris d’abattre les géants à coups de fusil ou de flèches jusqu’au dernier.
Mon rêve m’a ensuite emmenée sans transition dans un pays arctique peut être un tout petit peu plus tard dans la journée car la nuit était tombée.
Je trempais en plein air dans l’eau chaude d’un bain thermal public ; la source devait être à plus de quarante degrés car je suis frileuse, mais malgré la température extérieure glaciale je ne souffrais pas du froid. J’avais au contraire la sensation d’un immense bien-être, seule au milieu d’un tas d’individus qui fréquentaient cette sorte de piscine municipale à ciel ouvert comme un lieu de rendez-vous pour toute la ville.
Et je repensais aux géants que j’avais eu le temps de voir avant qu’ils ne fussent massacrés avec un sentiment de grande nostalgie, mais aussi avec ce sentiment de triomphe qu’au moins j’avais eu la chance de les rencontrer avant leur disparition.
Je regardais la surface de l’eau d’abord lisse puis petit à petit s’y formaient des remous comme si l’eau enflait et s’agitait par en dessous.
Puis j’ai vu émerger des dauphins blancs géants. Plus grands que des baleines, toute une famille d’entre eux qui me regardaient avec le sourire des dauphins.
Puis des hommes sont apparus de manière assez indistincte sur les berges, je n’en devinais que les contours, j’étais surtout absorbée par ce qu’ils faisaient, car ils ont entrepris d’abattre les géants à coups de fusil ou de flèches jusqu’au dernier.
Mon rêve m’a ensuite emmenée sans transition dans un pays arctique peut être un tout petit peu plus tard dans la journée car la nuit était tombée.
Je trempais en plein air dans l’eau chaude d’un bain thermal public ; la source devait être à plus de quarante degrés car je suis frileuse, mais malgré la température extérieure glaciale je ne souffrais pas du froid. J’avais au contraire la sensation d’un immense bien-être, seule au milieu d’un tas d’individus qui fréquentaient cette sorte de piscine municipale à ciel ouvert comme un lieu de rendez-vous pour toute la ville.
Et je repensais aux géants que j’avais eu le temps de voir avant qu’ils ne fussent massacrés avec un sentiment de grande nostalgie, mais aussi avec ce sentiment de triomphe qu’au moins j’avais eu la chance de les rencontrer avant leur disparition.
Leïla
3 janvier 2014