Christophe Marchand-Kiss | (repli)


(1) après tout il n’y a, plus de séparation, entre les choses et ce, qu’elles figurent un instant, on entre un instant on, sort de l’écran le même, (1bis) après tout il n’y a, rien de neuf jamais — et de transition qu’à, près coup une ligne conti, nue des points seuls moments, interrogatifs —, (1 ter) après tout il n’y a, pas d’argument contre —, le présent le flux et, le reflux la persis, tance des fleurs et des lois, de l’esclavage enfin,








(2) il se dit que ce n’est, pas le choix il se dit, d’où la vie se dérobe !, phares éteints il se dit, de l’auto comment ce, la grésille se retient, (2 bis) il se dit que ce n’est, verra plus tard s’il le, faut et comment le vent, emporte tout il le, faut il faut un vide —, (2 ter) il se dit que ce n’est, main dans la main déjà, un soir l’illusion d’un, refrain un prolonge, ment mais ce n’est pas —, non pas plus long que ça.





Christophe Marchand-Kiss, aléas, (Le bleu du ciel, 2007)

4 août 2018
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