Claude Favre | mues_rien que ça d’en pires

Danse Saut Macabre, encre de Stéphane Dussel                  







          _mues : bestioles : fouiller le sol butoir à coups sanglier fouiller et d’assez et gris-gris poteaux noirs


         _de tellement et papilles ah mon Général vous me gonflez






         (je le savais avec ses airs cambouis et drôle de_j’ai plus rien à dire_il m’agace_à se à ces placards de Charlot ou femme à barbe_comme des clochards supérieurs_and co_et se marre)







         _ça qui bascule


         _ah vous croyez


         _ça offre un éclairage personnel


         _ah bon


         _c’est ce que je voulais dire


         _mais ça dit quoi





         _mon Général la rosée c’est la manière rien qu’un peu de mots bosses qu’on entasse et à demain de n’être là sans couac cette histoirepréalablenous_


         _cross the world_





         (je commence à le connaître avec ses sans_ces d’outre_les pieds sur la terre qui parfois_parfois soucis d’oublis_ça arrive_et la rosée ensuite ses venins_l’air de rien ça arrive souvent que ben voilà)





         _on discute_tous les espoirs_crasses bêtes vous seriez pas un tantinet décalée_entrailles et abats 42 mots_à jamais croire mais tout de même_petite histoire autour_bête et agitée_mon texte le plus français n’est même pas_vous voyez peur de l’amour_la nuit est tombée_comme fille est facile




         _mon Général c’est comme quand c’est_cerbère serti sous le capot_un œil d’atalante


         _c’est que vous étiez là_ligatures rétines


         _pas plus que vous gloire d’Empire


         _je reviendrai reviendrai mais au suivant n’y verrez que du feu bout portant eau dans le gaz à beau voir dans le siècle




         (même avec des croissants je crois je vais craquer, ah vous pouvez la rigole pas que rien de rien drôle ces chemins chasse-dagues et lui, général, rien que ça d’en, de nos morts, dits à vif, sur leurs chevaux colosses, leurs mots souffles, je m’écouterais me fondrais serais cheval, et j’irais m’en galops et vin en tête)




         (mais lorsqu’il m’a dit :


         _qui m’aime me suive_


         alors là_d’étouffer la cave le bébé hurle_le raisonnement c’est un bolide jusqu’à plus soif bonne part du cerveau endommagée_des galops est-ce qu’on en reviendra_recoller petits morceaux_combien de temps ça va durer_


         je reviendrai souvent_c’est bien qu’on se parle_ouais




         (rien dit juste ajusté tout un système de cordages_ça va mal d’embrouilles comment sinon d’absences_et nœuds à démêler_jusqu’où_et manque un tiers pour mes reposes _ quoique déjà vaudeville ces conversations au réveil quand la rosée humecte la caravane et que passe l’air de pas c’est pas moi_d’instinct il a la pose il le sait il me dit très chère à mon cœur une question enivre mes lèvres_et cette version déplacer la caravane me faire la malle_je l’aperçois silhouette qui noie un chat dans son café qui me réserve un rat


         _les gens des fois des choses dingues disent ou pire et font des fois_








8 septembre 2009
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