La littérature a-t-elle pour vocation de faire grand bruit ou, au contraire, de donner place au silence ? Entre ces deux extrémités, une multitude de variations et d’intensités sonores que l’on pourra déceler dans les textes publiés le mois écoulé sur Remue : les rugissements du tambour du tonnerre de Dominique Sorrente, les bruits de la guerre dans le témoignage de Nelia recueilli par Cécile Wajsbrot, les deux types d’expérience de silence identifiés par Pascal Gibourg, ou encore le travail musical et rythmique de Laurence Tardieu dans l’écriture de ses romans. Une question dont la réponse pourrait se trouver, sous forme d’aporie, dans l’un des Nuages de pensée de Pierre Antoine Villemaine : "je vous avais promis le silence… et je parle encore !"
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