L’oubli
L’oubli, cet oubli
Oubli de ce qui n’est plus
Qui n’a plus sa place dans le réel
Mais dans une mémoire
Mémoire d’un son qui ressurgit
Par le cri d’un enfant au-dehors
Cri d’école puis d’atmosphère perdue.
Mémoire d’un parfum
Ou d’un lieu
Vient frapper dans mon cœur, mes sens
Parfum d’une femme ou d’un homme qui a martelé mon cœur
Au détour d’un chemin ou d’un arrêt.
Arrêt sur le temps, arrêt sur image
Arrêt sur l’oubli qui revient au réel
Mémoire d’une chaleur
Qui dans un rêve vient embrasser
De son sourire sa peau, son contact.
Les sens, les sens oubliés
Ceux qui nous rappellent à la vie
Ses fondements, ses importances
Et par eux une histoire.
Tiens ! J’en ai une sensation d’histoire
Une vague sensation de chaleur et d’odeur de foin, une ferme, une vache
Et ma course dans les herbes hautes, une haie en bois.
Et puis une fougère, le centre de loisir
Une chanson, l’odeur de l’herbe coupée.
Banc d’école, colle, odeur de craie
Et le parfum de l’horrible institutrice dont j’ai oublié la silhouette, mais gardé intacte sa colère, son mal de vivre.
La pluie dehors, à ma fenêtre, derrière le voile,
Ce temps qui tombe du ciel, sur moi
Me rappelle la douleur du monde.
Ah le train, oui ! Ce train-là roulait au loin, près de mon cœur
C’est encore aujourd’hui ce temps-là si ancien,
Car il continue son chemin dans ma mémoire
Près de la maison de mes grand-parents.
Oubli de ce qui n’est plus
Qui n’a plus sa place dans le réel
Mais dans une mémoire
Mémoire d’un son qui ressurgit
Par le cri d’un enfant au-dehors
Cri d’école puis d’atmosphère perdue.
Mémoire d’un parfum
Ou d’un lieu
Vient frapper dans mon cœur, mes sens
Parfum d’une femme ou d’un homme qui a martelé mon cœur
Au détour d’un chemin ou d’un arrêt.
Arrêt sur le temps, arrêt sur image
Arrêt sur l’oubli qui revient au réel
Mémoire d’une chaleur
Qui dans un rêve vient embrasser
De son sourire sa peau, son contact.
Les sens, les sens oubliés
Ceux qui nous rappellent à la vie
Ses fondements, ses importances
Et par eux une histoire.
Tiens ! J’en ai une sensation d’histoire
Une vague sensation de chaleur et d’odeur de foin, une ferme, une vache
Et ma course dans les herbes hautes, une haie en bois.
Et puis une fougère, le centre de loisir
Une chanson, l’odeur de l’herbe coupée.
Banc d’école, colle, odeur de craie
Et le parfum de l’horrible institutrice dont j’ai oublié la silhouette, mais gardé intacte sa colère, son mal de vivre.
La pluie dehors, à ma fenêtre, derrière le voile,
Ce temps qui tombe du ciel, sur moi
Me rappelle la douleur du monde.
Ah le train, oui ! Ce train-là roulait au loin, près de mon cœur
C’est encore aujourd’hui ce temps-là si ancien,
Car il continue son chemin dans ma mémoire
Près de la maison de mes grand-parents.
Katia Fleming
2 mars 2013