La nouvelle de la semaine 1 : "Le lavomatic et le hasard de la vie"


Le lavomatic et le hasard de la vie

Ecrit par :

  • Mamadou COMARA
  • Alkhaly M’Mah TOURE
  • Adama DIARRA
  • Varfee DOLLEH
  • Mostafizur RAHMAN
  • Sabbir RAMJAN HOSSEIN

A partir de la réalisation de 5 collages.


Chapitre 1

Je m’appelle Diable, je viens d’un petit village en France, qui a pour surnom « Paradis  ». Quand j’avais 16 ans, je courais sur la cime des arbres.

Dans le journal, àla télévision, j’ai entendu parler de Paris, une des plus belles capitales en Europe. C’est la capitale la plus visitée par les touristes en vacances, et par les étudiants dans le monde entier. J’ai entendu parler de l’amour de Paris, de la beauté de Paris, du métro de Paris qui roule sous la terre. Là-bas, les gens circulent partout, ils prennent aussi le bus, il y a des piscines, des stations de métro, la rue, et beaucoup de lumière. J’aimerais circuler dans Paris. J’entends aussi les gens dire que Paris est une ville multiculturelle. On dirait que Paris est une ville vraiment étrange dans le monde.
Alors, maintenant, j’ai très envie d’aller là-bas ! Le plus vite possible !

J’atteins la rivière, et je voyage en barque avec des amis jusqu’àParis. Je fais un voyage très intéressant pendant deux jours. Pendant le trajet, on s’est beaucoup amusés.
Une fois arrivé àParis, je suis très content. Je découvre Paris. C’est une très jolie ville. Tout ce que j’ai entendu est vrai, et même, il y a beaucoup plus que ça. À Paris, il y a beaucoup de monuments comme la tour Eiffel. Il y a beaucoup de monde aussi. Je décide de rester àParis, et mes amis aussi.

Alors, je cherche un travail. C’est un peu difficile, mais je trouve.
Je travaille dans un lavomatic et je vis dans un foyer de jeunes travailleurs.


Chapitre 2

Layee Camara est né le 5 octobre à« Mata Dougo  », qui signifie « la ville morte  ». Il est artiste, écrivain et penseur. C’est la voix du continent africain. Il est âgé de 47 ans et 6 mois. Il est francophone. Il a fait ses études supérieures àParis, en France, quand il avait 18 ans.

Au début, il ne connaissait pas la France. Mais après quelques mois, il a compris la ville et la culture de Paris et des gens. Il s’est senti bien. Il est resté àParis. Puis, il est retourné en Afrique. Il était vraiment déçu de retourner dans son village.
Pour la première fois depuis des dizaines d’années, Layee Camara revient en France pour son travail. Dans une librairie juste àcôté d’un lavomatic, il va parler de son dernier livre qui raconte son histoire. Dans ce livre, il a écrit « Vivre Mama Africa, il était une fois le silence, mais pas si loin le rêve de protéger sa vraie nature dans le monde. L’art sert àse laver l’âme de la poussière de tous les jours. Maintenant, comment agir avec la force de la liberté ? Venez tous, vous n’êtes pas perdus, mes enfants.  » Il a aussi écrit « Rien ne me préparait àêtre génial àce point. C’est un peu un choc. Se réveiller tous les matins et baigner dans cette lumière violette.  »

Layee Camara s’est battu pour la liberté de l’Afrique dans les années 1960. C’est-à-dire les années de l’indépendance. Il a toujours combattu pour l’égalité. Il a expliqué l’histoire de l’Afrique àla nouvelle génération àtravers ses ouvrages. Parfois, Layee Camara est insomniaque car il pense beaucoup àl’avenir de l’Afrique.

Quand il arrive àParis après plus de vingt ans d’absence, il ressent beaucoup d’émotions. Beaucoup de choses ont changé : le métro, les parcs, les jardins, les immeubles, et la population a beaucoup augmenté... Il est triste et en même temps content. À sa grande surprise, il remarque le manque de sécurité àParis. Un jour, des voleurs lui prennent son liquide. Layee Camara aime le respect. Il n’aime pas le manque de respect.


Chapitre 3

Je travaille dans un lavomatic àParis. Je l’ouvre à7 heures, et je le ferme à21 heures. Une fois, j’étais là-bas pour laver mon linge. J’étais assis sur une chaise. Sur la chaise d’àcôté, il y avait un journal gratuit. En une du journal, il y avait un article sur le Bangladesh. Ça parlait d’une catastrophe naturelle, une inondation, àcause d’une grande quantité de pluie qui était tombée sur ce pays. Je me suis mis àlire distraitement le journal. À la page suivante, il y avait une publicité sur un site de rencontres sentiments.com, avec des photos.

J’étais hypnotisé par le linge qui tournait dans la machine àlaver. Je me suis endormi. J’ai rêvé d’une jeune fille d’origine bangladaise. Elle était très belle, charmante, sexy et bien arrêtée : élégante. Je lui parlais de mon sentiment envers elle. Je lui disais : « je t’aime, mon amour, j’ai envie de vivre avec toi pour l’éternité, donc, reste avec moi. On aura une vie agréable et très sollicitée.  »

Je rêve ensuite que je suis dans un film. Dans ce film, je me trouve àNew York City, et je suis un grand héros comme Superman. À un moment, je rencontre le regard de beaucoup de gens que j’ai sauvés. On parle de moi dans le journal, mais personne ne connaît mon vrai visage.

Je rêve ensuite de vacances àla plage, l’été. Sur la plage, il y a des gens qui viennent de partout dans le monde. Malheureusement, il y a un danger : un monstre qui ressemble àune baleine. Le monstre se trouve juste derrière une fille du Bangladesh que je sauve. Cette fille est la seule personne qui a vu mon visage. Elle est tombée amoureuse de moi.
Aïe ! Ça fait mal, le coin de la machine àlaver…


Chapitre 4

Aujourd’hui, en face du lavomatic, de l’autre côté de la rue, il y a quelque chose de très bizarre : un monde fou ! Qu’est-ce qui se passe ? Je traverse la rue pour aller voir de plus près la boutique.

Est-ce que j’ai le droit de rentrer ? J’ai trop peur pour rentrer ! Il n’y a pas de jeunes comme moi ! Il n’y a que des vieux ! Je demande àquelqu’un sur le trottoir : « Est-ce que j’ai le droit de rentrer ?  ». On me dit « Bien sà»r ! La librairie, c’est ouvert àtout le monde.  »

Je rentre dans la librairie. Je ne sais pas comment me comporter. Il y a un homme, au fond. Il me remarque. Il me demande « Tu cherches quelque chose ? Je peux t’aider ?  ». Je lui dis « Oui  », avec plaisir. Il me donne son livre dédicacé. Après, il se présente àmoi. Il me dit qu’il s’appelle Layee Camara. Il vient de Mata Dougou, en Afrique. Il écrit de livres. Après, je me présente aussi àlui.

— « Je m’appelle Diable. Je suis Français. Je viens du petit village Paradis.  »

FIN

13 mars 2014
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