Pierre Reverdy, cette émotion appelée poésie

Les 26 et 27 février, le Centre Joë Bousquet et son temps de Carcassonne organise àla Maison des Mémoires - Maison Joë Bousquet, 53, rue de Verdun [1], deux journées de rencontres autour de l’Å“uvre de Reverdy.
Participent àce colloque, le 26, de 15h à19h : Arlette Albert Birot, Alain Freixe, Serge Pey, Christian Hubin, Franc Ducros, Pierre Chappuis.
Le 27 dans la matinée, Georges-Emmanuel Clancier évoquera ce que représentent pour lui l’écriture de Joë Bousquet et celle de Reverdy.

Quelle terrible épreuve constamment renouvelée.
S’asseoir pour écrire le plus beau poème du monde, le sentir tel en soi, le vivre, en contenir difficilement la frémissante beauté qui déborde et transforme tout votre être et le soulève, puis ... rester avec ce bout de glace entre les doigts ou cette cendre !

Tout le reste a été consumé àl’intérieur. Dehors, il n’y a plus que le reflet des flammes. Car le poète est un four àbrà»ler le réel.

De toutes les émotions brutes qu’il reçoit, il sort parfois un léger diamant d’une eau et d’un éclat incomparables. Voilàtoute une vie comprimée dans quelques images et quelques phrases
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P. Reverdy, Le gant de crin

12 février 2005
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