Puisqu’ils écrivent ...

Épluchage méthodique du dernier sommaire de Remue.net.

Une invitation à découvrir les ateliers d’écriture proposés par Sébastien Rongier au Louvre. Le temps de l’œuvre, le temps de voir, le temps d’écrire et de lire.

Sans oublier l’aventure du Général Instin qui s’écrit avec les autres : Remémorez-vous votre première prise de conscience de votre nom. Écrivez-la. Cherchez. Si votre mémoire bute et ne trouve pas, inventez du plausible : cette première prise de conscience est le début de votre fiction personnelle . - Séance 8.
Voir aussi les contributions de Maryse Hache et Vincent Tholomé.

Écrire pour les enfants, est-ce que ça existe ? Un sujet, un débat, et quelques lectures le 16 mars à Paris avec Marie Chartres, Mateja Bizjak, Isabelle Damotte et des temps de lecture.

Que pouvait lire le Marquis de Sade pendant son emprisonnement dans le Donjon de Vincennes ? Sade lit beaucoup, sans cesse, jour et nuit dirait-on. Lire est une évasion hors de la cellule numéro 6, hors des cadres et des habitudes de penser qui sont les siens et qu’il souhaite étendre, amplifier.
À découvrir ici.

L’apocalypse selon Senges - intervention du chercheur à l’ENS Laurent Demanze lors du colloque :Historicité de la littérature contemporaine.

Qu’est-ce qu’un lieu ? Comment l’habiter ? Comment échapper au tout-gestionnaire qui normalise et uniformise nos manières d’être ? Dans son dernier essai, Roberto Peregalli reprend la question : Les lieux et la poussière.

De temps à autre, il passe devant un mort qui git sur le trottoir ou dans un caniveau. Il ne s’arrête que pour regarder s’il y a quelque chose à prendre sur le cadavre. Dans la poche d’un pantalon souillé par les excréments, il trouve un reste de cigarette dont il s’empare. Une grande fresque tragique d’Edgar Hilsenrath

Des textes inédits à découvrir :

Je savais que mon amie avait un corps. Nous ne parlons jamais de nos corps car nous savons que nous les avons, nous n’en parlons pas car chacune a son corps et c’est si évident qu’il n’y a rien à cacher ni à dire.
Lucie Taïeb, 2043

Je vois l’orthophoniste deux fois par semaine. C’est toujours très intense. J’y vais depuis plus de neuf mois. Elle me demande de temps en temps si je suis content, si ma voix est, si je suis content, content de ma voix. Je lui réponds oui mais sans conviction. - La voix de P, texte inédit de François Monaville.

Et des nouvelles des auteurs en résidence Ile-de-France : l’imprévisible par Anne Terral, Mémoire tzigane pour Xavier Bazot, Écrire la catastrophe avec Cécile Wajsbrot ... et bien d’autres temps forts à lire ici.

Rien n’est plus étranger à ce livre que la volonté de conclure. - Clinamen de Frédéric Neyrat.

Vous n’avez pas pu assister à l’échange de Pedro Kadivar et Mathias Enard, c’est enregistré ici.

Catherine Pomparat nous invite dans une onzième conversation avec sa table à découvrir Une déflagration de Georgette Power..

14 février 2012
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