les acolytes anonymes vous saluent bien...

en ordre inverse de lecture, avec quelques curiosités et raretés au programme: Artaud, du Bouchet, Bergounioux, Fournel, Kaplan, Laurens et autres, comme un petit journal, au bonheur du Net...

Camille Laurens
il y a exactement un an, nous reprenions la chronique hebdomadaire de Camille Laurens dans L'Humanité, c'était le mot de saison: "voeu"

52 semaines plus tard, Camille Laurens continue sa chronique, et elle est fidèlement reprise sur le site de son éditeur, Paul Otchakovski-Laurens (POL) - cette semaine : HOMME/FEMME

<chronique Camille Laurens> Il y a quelques années, j'enseignais à des étudiants marocains en Classes Préparatoires; le thème au programme était : L'histoire, et j'avais posé le très classique sujet de dissertation suivant : “Les hommes font-ils l'histoire ?” Parmi des devoirs plus ou moins argumentés, se trouvait cette réponse sans appel : “les hommes, oui, mais pas les femmes.Les femmes, elles, font des histoires”. Belle occasion de méditer sur le machisme et la misogynie servis par une langue dans laquelle le même mot désigne l'espèce humaine et l'individu mâle, comme si le second était le meilleur représentant de la première (le mot “histoire” ne manque pas d'intérêt non plus, j'y reviendrai la semaine prochaine). Simone de Beauvoir, dans Le Deuxième Sexe, met l'accent sur ce point en remarquant que le mot désigne “à la fois le positif et le neutre (...) Ily a le type humain absolu qui est le type masculin”  (Le mot “type” est amusant aussi, surtout dans l'expression - réjouissant faux pléonasme : le type masculin. Mais si je commence à m'arrêter sur chaque mot, on n'a pas fini...). Le mot “homme”, donc ( en alphabet phonétique, [mo] est l'anagramme de [om]) vient d'ailleurs du latin homo, qui a donné le pronom on : l'homme, c'est tout le monde. 
Et pourtant, la femme est un homme à part. Le terme s'emploie pour désigner soit une personne de sexe féminin, soit... l'épouse d'un homme. Là encore, la balance n'est pas égale. Puisqu'un mari peut dire : “C'est ma femme”, on (on, c'est-à-dire nous, les femmes, y compris les célibataires et les divorcées)  on devrait pouvoir annoncer dans tous les milieux et en toutes circonstances, sans avoir besoin de le chanter d'un air canaille : “C'est mon homme”. Quoi de plus naturel, en somme ? 
Mais la langue s'obstine dans ses discriminations. Ainsi tous les moralistes des XVIIe et XVIIIe siècles, à la recherche de vérités éternelles, mettent-ils face à face “l'homme” et “les femmes” : grammaire tortueuse, qui oppose le masculin singulier au féminin pluriel - Jacques Lacan, plus récemment, s'est même fendu du fameux : “La Femme n'existe pas” -  comme si à une entité mâle quasi divine ne pouvait correspondre qu'une myriade d'éléments femelles tous tirés de la même côte. “Dieu n'a créé les femmes que pour apprivoiser l'homme”, assure Voltaire. Des milliers d'Eve pour un seul Adam, en quelque sorte... Comment voulez-vous que ça ne fasse pas des histoires ? D'un autre côté, quand l'équilibre grammatical s'opère sur le nombre, c'est rarement par souci de justice. Ainsi, “l'homme est un roseau pensant” de Pascal  devient sous la plume de Jules Renard : “La femme est un roseau dépensant”. Dépassons pourtant ces vieux, très vieux conflits et observons que, in fine, les deux mots sont assez semblables. Ce qui les rapproche surtout, au-delà des divergences initiales, ce sont les deux  m qui en forment le coeur. Voici donc la bonne nouvelle (le  e  en reste muet de ravissement) : homme, femme, les deux s'aiment.
© Camille Laurens - texte paru dans L'Humanité du 12 décembre 2002.

annonce Leslie Kaplan "Les Outils"
Leslie Kaplan (sa page sur remue.net), on la connaît et l'estime depuis "L'excès, l'usine" et "Le livre des Ciels", jusqu'aux récents "Le psychanalyste" et "Les amants de Marie" pour son étonnante liberté d'appréhension poétique du monde, et un questionnement sans relâche du sens - on a souvent repris sur remue.net d'autres textes de Leslie, ceux qui concernent les ateliers d'écriture ("une manière particulière de penser", "le lien social") ou des interventions plus politiques, au haut sens du mot (sur la notion de réel, sur Dostoievski) – Paul Otchakovski-Laurens lui a proposé de reprendre en volume l'ensemble de ces textes, incluant des parutions en revue, sur le cinéma, sur Maurice Blanchot, sur Duras – ce sera bien sûr un "outil" indispensable, un compagnonnage important, on l'attend

<texte présentation POL pour "Les outils"> On pense avec des livres, des films, des tableaux, des musiques, on pense ce qui vous arrive, ce qui se passe, l'Histoire et son histoire, le monde et la vie. Cet "avec" signe une forme particulière de pensée qui tient compte de la rencontre, d'une rencontre entre un sujet et une oeuvre, à un moment donné de la vie de ce sujet et de cette oeuvre. C'est en ce sens, "avec", qu'il est dans ce livre question d'outils, d'outils pour penser. Penser avec Dostoïevski, avec Faulkner, avec Kafka, avec Antelme, avec Blanchot, avec Cassavetes, Rivette, Bunuel, Godard... penser avec une oeuvre : avec un objet fini et infini, fabriqué par un homme ou des hommes, et qui, mis en circulation, va à la rencontre d'autres hommes, et pourra, ou non, effectivement en rencontrer certains.
http://www.pol-editeur.fr/catalogue/fichelivre.asp?Clef=5704

le privilège Fournel
on connaît l'Oulipo, leurs exigences et l'excitation intellectuelle qu'on peut retirer à distance de leur groupe - se reporter au n° spécial du Magazine Littéraire, en oct 2001, ou encore à leur archive en ligne "l'écrivain oulipien", par Paul Fournel et Jacques Jouet
http://www.magazine-litteraire.com/archives/ar_392.htm
dans les pratiques circulantes de l'Oulipo, on sait que le "voyage d'hiver" est une contrainte que chaque membre du groupe a assumée tour à tour - nous sommes 100 privilégiés à recevoir chaque matin la chronique minuscule, mais dense, incisive, parfois poétique, parfois très violente, à laquelle s'astreint Paul Fournel, en poste au Caire – en attendant qu'elles soient reprises en volume, et au risque d'essuyer les foudres de l'auteur de "Besoin de vélo" et autres incursions de la littérature dans la mythologie sportive, pour la fin d'année voici, indiscrètement, la chronique reçue ce matin:

<texte Paul Fournel>
Poil de cairote 408. Jean-Marie Le Clézio qui est ici pour quelques jours, est trop grand pour les pyramides. Là où n'importe qui se plie en deux pour se hisser dans le boyau, il doit se plier en trois. Marcher lorsque l'on est plié en trois n'est pas tâche facile. Je vois, derrière moi, sa tête blonde qui fore dans le noir. Descendre dans la pyramide de Kéfren ou monter dans Kéops, c'est d'abord se plier devant la grandeur de Pharaon. C'est ensuite éprouver l'épaisseur inquiétante et le silence lourd des tonnes de pierres. C'est aussi très vite sentir dans l'atmosphère confinée et carbonique l'excès de vie des touristes qui se pressent. Il fait sueur. Sueur des efforts et sueur de cette espèce de trouille respectueuse qui vous saisit à l'idée que vous pourriez rester là, piégé pour les siècles, à l'idée de rencontrer au détour d'un boyau un plus grand que vous, à l'idée que pour jamais vous êtes plié. Vous vous redressez enfin dans la chambre mortuaire pour constater qu'il n‚y a rien à voir : une auge en pierre noire et son couvercle incliné sur le côté. Une envie immédiate et urgente de redescendre. Le Clézio a décidé de faire le voyage retour en ticheurte, son paquetage roulé sous le coude. Et nous voilà recourbés. Ce n'est qu'au dehors sous le ciel bleu, pendant que l'on enfile les pulls dans le vent frais, que nous comprenons que l'attrait de la visite des pyramides tient non pas à ce que l'on peut y voir, mais à cette gamme bien particulière de terreurs fondamentales que l'on y expérimente.

alors des excuses à Paul Fournel pour l'indiscrétion, mais c'est une manière de lui dire combien ces envois sont devenus précieux aux récipiendaires, et en particulier combien ils contribuent à déplacer notre regard au jour le jour sur la société islamique, en mutation, en curiosité d'elle-même, que l'imagerie occidentale dominante, depuis un an, simplifie beaucoup trop: à la frontière des deux peurs, quelques travailleurs s'obstinent - vivement le livre..

Bergounioux toujours
bon, quelques-uns nous envoient des messages étonnés : on parle trop de Bergounioux sur remue.net – tant pis, on persiste et signe, parce que ça sert de boussole, et que c'est une école de rigueur morale qui aide à vivre - Pierre Bergounioux vient de publier trois livres, trois visages d'une même démarche, ou plutôt trois questionnements par l'écriture de sa propre démarche – "L'héritage", chez Flohic, est un dialogue avec son frère Gabriel, manière d'interroger sa propre biographie avec un témoin qui vous interdit l'écart – "Jusqu'à Faulkner" chez Gallimard on le trouve facilement, ce qui n'est pas le cas de "Aimer la grammaire – tout comprendre en 50 pages" que les éditions Nathan prétendent apparemment diffuser partout sauf dans les librairies de littérature, d'où notre insistance -
Jean-Baptiste Harang dans Libé:
http://www.liberation.fr/page.php?Article=75560
Isabelle Martin dans le Temps
http://www.letemps.ch/samedi/affichearticle.asp?artid=103234
François Bon sur "Jusqu'à Faulkner"
http://www.remue.net/lire/T021121.html
dossier complet sur remue.net
http://www.remue.net/cont/bergounioux.html

<extrait grammaire 1, introduction aux signes>
Nous sommes doubles, faits d'un corps et d'un esprit. Le premier est matériel, prisonnier d'une heure – le présent - et d'un lieu (ici, maintenant). Le second, quoique immatériel, n'en est pas moins très réel, puissant et libre. Il peut se transporter ailleurs, revenir dans le passé ou se porter dans l'avenir, imaginer ce qui n'est pas. Tel est le privilège de la pensée. Nous ne sommes pas seuls au monde... Pour faire connaître ce que nous sommes aux autres et pour savoir ce qu'ils pensent, nous nous parlons.

<extrait grammaire 2, introduction au pronom>
La parole est, avec le rire, le propre de l'homme. Elle est au coeur de toutes les activités. Elle constitue la principale ressource de nombreuses professions (enseignant, interprète, avocat, psychologue, parlemantaire...). Elle peut être tarifée (téléphone). Elle a un PRIX - en temps, en argent, en fatigue - que l'on cherche à réduire. Minimiser le coût linguistique, telle est l'utilité du pronom qui présente, par suite, trois particularités [...]

<extrait grammaire 3, introduction à la syntaxe>
Le monde est immense et nous sommes très petits, passagers. L'univers enferme une infinité de choses. Il est le théâtre d'événements sans nombre. Nous pouvons nous représenter tout cela, en parler. Mais, pour ce faire, il nous faut découper ce que nous disons du monde en petits morceaux: en PHRASES [...]

"Aimer la grammaire" est à destination des moins de 15 ans, nous dirons que l'offrir (en la réclamant donc à votre libraire, mais ce n'est pas de sa faute...) c'est l'occasion pour nous de revisiter les catégories essentielles du langage, sans doute pour nouer différemment le dialogue avec les moins de 15 ans que nous rencontrons au quotidien

sites
dans le numéro quinze de Conférence, magnifiques dessins de Farhad Ostovani, Arbres, montagnes, qu'on retrouve dans le dernier Louis-René des Forêts: AINSI QU'IL EN VA D'UN CAHIER DE BROUILLON (William Blake et Cie) - on peut, on doit aider ces fervents qui font un boulot magnifique et qui ne leur rapporte pas un sou...
http://www.revue-conference.com/dernier.html

la librairie Compagnie
on y touve toujours d'interessants dossiers, comme sur le dernier Bayard: "enquête sur Hamlet":
http://www.leseditionsdeminuit.fr/titres/2002/enquete_hamlet.htm
chroniqué savamment sur Fabula avec d'autres http://www.fabula.org/revue/cr/319.php
la librairie Compagnie
http://www.librairie-compagnie.fr/

autre site libraire en évolution rapide : Ombres Blanches
le site d'Ombres Blanches s'est récemment complété d'entretiens en ligne avec les écrivains reçus par Christian Thorel et son équipe, dont Laurent Mauvignier, Leslie Kaplan, Olivier Rolin, Sylvie Germain, ou dossiers Barthes, Ramuz...
http://www.ombres-blanches.fr/

André du Bouchet dans "Surpris par la nuit"
lundi 23 et mardi 24 décembre, sur France Culture, vous pourrez écouter deux émissions consacrées à André du Bouchet - le site France-Culture est toujours plus aisément navigable et fourni, pensez que vous pouvez pendant dix jours après chaque émission, et souvent plus selon les archives, l'écouter en différé
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/surpris/index.php?emission_id=27
23 / 24 Décembre 2002  André du Bouchet : espaces de la poésie
par Jean-Pascal Léger
réalisation : Chantal Barquissau
Très rares sont les écrivains et les peintres dont on peut dire qu’ils sont des inventeurs. Parmi les poètes, André du Bouchet est un inventeur, un créateur de formes comme le fut Stéphane Mallarmé au siècle précédent.
Si je devais désigner la poésie d’André du Bouchet d’un seul mot, pour la distinguer dans ce qu’elle a d’absolument singulier et qui surprend le lecteur ouvrant un de ses livres pour la première fois, ce serait peut-être l’espace ; plus que pour aucun autre poète du XXème siècle, l’espace est pour André du Bouchet une préoccupation essentielle et cette préoccupation est visible au cœur de sa poésie.
Les livres de André du Bouchet trouvent un accord inédit entre la respiration des poèmes («air» signifie presque « poème » et c’est le titre de plusieurs livres), entre la progression active du sens et la disposition des mots dans la page…
Il est naturel que le poète se soit tourné vers l’espace de la peinture et que celle-ci ait inspiré nombre de ses textes, avec la même force que la nature elle-même, avec la nécessité de l’événement. La rencontre et l’amitié de grands artistes l’ont conduit à réaliser avec eux des « livres illustrés » qui marquent l’histoire de ces livres en France : Alberto Giacometti, Pierre Tal-Coat et Bram van Velde sont les artistes avec qui André du Bouchet a façonné, ressourcé sa propre création pendant presque cinquante ans. D’autres rencontres furent jalonnées de livres prestigieux : avec Dora Maar, Jean Hélion, Jacques Villon, Antoni Tàpies, Gisèle Celan-Lestrange, Geneviève Asse, Gilles du Bouchet, Miklos Bokor, Louis Cordesse, Albert Ràfols-Casamade…
Une importante exposition présente actuellement l’ensemble de ces « livres illustrés » et quasiment tous les livres d’André du Bouchet, du livre de poche au livre le plus rare ainsi que ses traductions de Celan à Hölderlin, de Shakespeare, Joyce, Mandelstam. Cette exposition se tient à Toulon, à l’Hôtel des Arts, jusqu’au 12 janvier 2003. Elle associe aux livres du poète des œuvres majeures des artistes qui travaillèrent avec lui. Elle montre également des manuscrits, des calepins des années cinquante et des inédits de la dernière année, des correspondances de ses amis Paul Celan, Yves Bonnefoy, Jacques Dupin, Louis-René des Forêts, Michel Leiris, de son aîné Pierre Reverdy et de poètes de la nouvelle génération… C’est en somme un hommage à ce si grand poète disparu le 19 avril 2001.
Deux émissions de Surpris par la nuit lui sont consacrées. Elles nous introduisent aux « espaces de la poésie » d’André du Bouchet : dans le cadre de l’exposition à Toulon, dans la relation à l’espace des peintres, sculpteurs et des autres poètes, mais aussi, par exemple, d’un architecte ou d’un chorégraphe. Ces émissions donneront à entendre de lectures et entretiens avec André du Bouchet lui-même car beaucoup d’archives existent.
Avec aussi la participation d’Anne de Staël et Gilles du Bouchet, de Gilles Altiéri, François Chattot, Daniel Dobbels, Alix Franceschi, Henri Gaudin, Antoine Graziani, Antoine Masson… --

bulletins Artaud
le lien était signalé mais avec quelques problèmes techniques qui semblent résolus - bibliographie, publications, colloques - bulletin international Antonin Artaud de l'université Paris 3 :
http://www.cavi.univ-paris3.fr/Av_Mod/index.html
le côté très universitaire fait qu'on pardonnera à leur bibliographie quelques manques de curiosité, en particulier le très grand texte d'hommage à Paule Thévenin que Bernard Noël a publié l'an dernier dans la revue Fusées n°5, sous le titre "Artaud, corps à jamais imposthume" que nous avons eu l'autorisation (de l'auteur et de la revue) de reprendre sur remue.net
http://www.remue.net/litt/Artaud02BN.html
réflexion d'autant plus importante que l'édition Quarto annoncée d'Artaud, sans l'apport de Paule Thévenin, son exécutrice testamentaire, va peut-être encore repousser à une date indéterminée la parution toujours bloquée des derniers tomes de l'oeuvre complète, toujours à revisiter – que pensez-vous de relire "Le Moine de Lewis raconté par Artaud", improvisation orale en 450 pages qui traduit en démultipliant ses effets le grand classique de la littérature fantastique (oeuvres complètes tome VI) pour une de ces soirées d'hiver?
on rappelle aussi l'existence d'un site Artaud anglophone
http://www.antoninartaud.org/

acolytes associés, acolytes anonymes
oui, décidément remue.net est devenu inclassable – un jeune site, cherchant chemin, décide de proposer un sympathique "répertoire de poésie", mais où nous placer ? en "site perso" comme le site de Jean-Michel Maulpoix, en "site d'association", en "revue en ligne" comme Inventaire/Invention? non, ils nous classent en "poètes", ce qui est gentil, sous l'appellation "TOUT SUR LE CONTEMPORAIN, PAR FRANCOIS BON ET SES ACOLYTES" - nous voilà meilleurs qu'Auchan et les galeries Lafayette réunis, mais merci pour les acolytes: l'occasion d'insister sur le fait que, depuis plus d'un an, remue.net est une association, et que ces bulletins, ou nos messages [asso] ne seraient pas possibles s'ils n'étaient pas le fruit d'un travail collectif, par un comité de rédaction bien identifié

alors, courage, "répertoire de poésie", puisqu'on y trouve quelques sites singuliers, mais un petit effort de présentation... on n'a jamais eu la prétention sur remue.net de parler de TOUT, mais plutôt, simplement, de ce qui nous est COMMUN (comme dans COMMUNAUTÉ)
http://repertoiredepoesie.free.fr/poetes.htm

les acolytes de remue.net, ce 21 décembre, en vous souhaitant une bonne transition hivernale, ont transmis ce bulletin à 879 personnes, et notre site remue.net a accueilli, pour les 3 premières semaines de décembre, 4 807 visiteurs différents
page la plus consultée : toujours le dossier Baudelaire

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