la rentrée des livres
Rentrée de septembre, artilllerie lourde, cartons pleins chez les libraires : on se reportera au Matricule des Anges pour l’avis qu’on partage d’avance sur tout ça... Concentrations éditoriales, stratégies et coups, on est habitué mais chaque année rajoute sa dose.
Reste que c’est le chemin quasi obligé aussi pour les maisons d’édition qu’on aime et respecte, et qu’on retrouve des auteurs amis.
Pas de jugement ni compte rendu, d’ailleurs je ne saurais pas, d’autant que je suis moi-même dans la charrette. Mais juste pour les signaler à votre attention, les livres reçus, lus ou à lire, les livres attendus ou respirés. Chaque rédacteur de remue.net ne se privera sans doute pas de vous proposer ses propres découvertes... Je donne les liens quand j’en trouve...
– chez Champ Vallon, Il y a de, de Gabriel Bergounioux, se lit d’un seul bloc : on met en tête.
– au Seuil Fictions, Norman Manéa, né en 1947 autobiographie entre Roumanie et Ukraine au sortir de la guerre : Le Retour du Hooligan
– chez Fayard, fier de la compagnie de Jacques Roubaud, ou plutôt des Jacques Roubaud de Nous, les moins-que-rien, fils aînés de personne et François Salvaing avec Jourdain, le monde à bras le corps
– j’attends évidemment Luc Lang, La fin des paysages (Stock)
– les Visitations de Claude Louis-Combet chez Corti
– aux éditions du Rouergue, Jean-François Paillard avec Pique-Nique dans ma tête (chercher sur le site : tout est en flash, inexploitable, voir plutôt son site perso)
– Michèle Desbordes chez Verdier et aussi chez Laurence Teper (Artemisia), mais quiconque a entendu Armand Gatti parler, depuis des années, d’Evariste Gallois, lira Le couteau-toast d’Evariste Gallois
– chez Minuit, plaisir de retrouver Eric Chevillard avec Démolir Nisard (voir son site presque perso) et Laurent Mauvignier en 376 pages pour Dans la foule
– chez POL, Camille Laurens avec Ni toi ni moi et Jacques Jouet L’Amour comme on l’apprend à l’école hôtelière
– de la pile Gallimard, ne retenir probablement que Richard Millet avec Dévorations, mais c’est aussi la maison-mère de Verticales, où on lira Chloé Delaume, Dans la télévision et voir son site perso, Pierre Senges avec Sort l’assassin, entre le spectre, tandis que leur site rend hommage à Philippe Raulet, disparu l’an dernier.
On complètera bien sà »r, tous les chemins sont ouverts...