Un poème en version bilingue, pour saluer la parution des Œuvres poétiques (1960-1969) d’Anne Sexton aux éd. des femmes, dans une traduction de Sabine Huynh.
Voi che sapete che cosa è amor / Une expérience de lecture
Comment, en creusant au plus près ce qui fit le vif de sa clinique avec des tout-petits, la psychanalyste Nicole Yvert cherche à transformer l’expérience du transfert en une expérience de lecture pour le lecteur.
Patrick Autréaux fait le récit du désir sexuel, où les identités et les savoirs se tranforment, comme tout ce qui ne tient pas dans les cadres et les dogmes.
Par Claudine Galea
Le livre de Frédéric Valabrègue paru à l’automne dernier raconte un Marseille complexe, démoli par la spéculation immobilière et l’impéritie politique.
Par Claudine Galea
La poésie en LSF (langue des signes française) est tout entière, histoire, créations, traductions, etc., dans le n°11 de la revue GPS, « Poésies sourdes, Les enjeux des traductions en LSF »
Jamais engagé, toujours promis : l’amour décomposé de Persée pour Andromède
Andrea Inglese trouve dans le tableau "Persée délivrant Andromède" de Piero Cosimo une image pour soutenir son examen de la genèse, de la vie et de la déréliction d’un amour qui l’aura conduit au bord de l’abîme.
À partir d’un atelier d’écriture au Congo avec des filles mineures et prostituées, Arno Bertina dresse un double portrait de l’écrivain au travail et de la jeunesse violentée - par Claudine Galea
À propos de Saint-Germain-en-Laye, d’Anne Savelli & Au nord par une montagne, au sud par un lac, à l’ouest par des chemins, à l’est par un cours d’eau, de László Krasznahorkai.
Au moment où Sébastien Ménard publie Notre Est lointain, c’est l’occasion de revenir sur son précédent livre, paru chez Publie.net en 2015 (par Joachim Séné).
Les héros d’Haruki Murakami sont des roseaux qui se couchent dans le vent de son imagination
Ce n’est pas tant l’imagination prodigieuse de Murakami qui tient ses romans, mais cette faculté qu’il a de lier l’impossible au monde quotidien comme si de rien n’était.
Bambiland d’Elfriede Jelinek chez Jacqueline Chambon : toute la force de l’écrivain autrichienne, prix Nobel de littérature 2004, à propos de la guerre en Irak.
Toujours plus loin dans les neiges, de Guennadi Aïgui
Les éditions Obsidiane ont fait paraître, en 2005, Toujours plus loin dans les neiges, en édition bilingue. Traduction du russe, introduction, biographie et notes de Léon Robel.
Ce n’est pas une anthologie « formolisée » que François Dominique, Jean-Michel Rabaté et Daniel Legrand nous livrent ici avec ce gros volume intitulé ULYSSE FIN DE SIECLE, vers et proses (aux éditions Virgile)...
Viart & Vercier : littérature avec complément d’objet
La littérature française au présent : héritage, modernité, mutations, un essai de rupture, par Dominique Viart et Bruno Vercier _ plus conférence audio
La perte, toute cruelle qu’elle soit, ne peut rien contre la possession, elle la termine, si vous voulez ; elle l’affirme ; au fond ce n’est qu’une seconde acquisition, toute intérieure cette fois et autrement intense. Rilke
Raymond Federman, Future Concentration, Poems / Poèmes
[...] est-ce-que ce voyage existe vraiment / peut-être faut-il le considérer comme si / dans ses mystérieuses méandres / il se faisait au fur et à mesure du hasard / de son prolongement tortueux / vers la grande embouchure de l’infini R.F.
« Nous arrivâmes trop tôt ; à première vue, la ville semblait endormie... »
Le Métier de tuer et À qui appartient une histoire ?, un roman et un essai de Norbert Gstrein sur la guerre en ex-Yougoslavie et le récit qu’on peut en faire.
Vient de paraître, chez Prétexte éditeur, le volume 3 de l’anthologie dirigée par Destremau et Laugier : Poésies:variations, huit études sur la poésie contemporaine.
Me voici là dans le noir / et il est loin / le trot des chevaux, le passage / de corps de lumières et de silhouettes sur l’eau. / Lointain le feu, les voix. / Me voici dans la tourbe. F.P.
Collioure, 1939. Les derniers jours d’Antonio Machado, par Jacques Issorel
Récit des derniers jours d’Antonio Machado à Collioure, suivi d’un choix de poèmes écrits en hommage à Antonio Machado exilé, aux éditions Mare Nostrum.
Trente ans après leur parution aux États-Unis, la traduction des Carnets de Francis Scott Fitzgerald donne la mesure de cette œuvre de plus en plus actuelle dont la lecture est encore à venir.
Mouvement par la fin. Un portrait de la douleur, le premier livre de Philippe Rahmy, vient de paraître aux éditions Cheyne avec une postface de Jacques Dupin
« Où est l’ami que partout je cherche ? Nous le trouvons peut-être tous, lorsque, meurtris et sanglants, nous le voyons couché, lui aussi meurtri et sanglant, au fond de cet abîme où notre désespoir nous pousse ? »
un numéro important du Nouveau Recueil, avec Lorand Gaspar, Martine Broda, Alain Duault, Antoine Emaz, James Sacré et un texte de fond de Maria Zambrano
13 auteurs, ça porte malheur ? ils rédigent ensemble un faux recueil d’informations de presse dans le registre science-fiction : pour que la littérature contemporaine n’oublie pas Jules Verne...
Jakob Lenz : Le plus sentimental des romans, roman (pas sentimental)
Dans la « petite bibliothèque de l’idéalisme allemand » des éditions Grèges, après Pandaemonium Germanicum, un roman de Lenz pas très sentimental, malgré son titre
La patience des déliants qui partagent les efforts du “peuple du désastre” (les handicapés), le mystère indicible de la souffrance que combat l’opiniâtre espérance ...
Dernières cartouches est un roman d’apprentissage de la ville, de la société contemporaine et de la révolte contre les classes et les injustices sociales.
Flannery O’ Connor : L’Habitude d’être, une correspondance
On salue la réédition (collection L’Imaginaire) de L’Habitude d’être de Flannery O’ Connor, ensemble de lettres réunies et présentées par sa grande amie Sally Fitzgerald, et traduites par Gabrielle Rolin qui en signe la postface : "Dans l’amitié de Flannery".
Rien ne crie, rien ne dit beaucoup, ce sont des voix qui parlent, des voix qui disent nous ou je, ce sont la voix du chien, la voix de la forêt, la voix des ponts.
« Il est là, dans la neige déferlante. Dans ma pensée : sous la neige déferlante. Un père - et son cheval brun avec son pelage velu d’hiver, dans la neige. »