Parisa Reza | Les confessions d’un anarchiste

Roman publié suite àla résidence, Gallimard, avril 2019.

4e de couverture :

« Nous sommes arrivés àTabriz ce matin : le prince, moi-même, et une caisse d’armes. Venir àTabriz était la décision la plus stupide àprendre, le prince l’a prise, je l’ai suivi.
En Perse, les princes sont nombreux, mais àmes yeux, le prince des princes est mon prince. Être son précepteur a fait de moi un homme respecté. C’est pourquoi je lui resterai fidèle àjamais. Tout allait si bien que je croyais vieillir paisiblement et mourir àTéhéran. Le coup d’État ne concernait que les Perses, et en aucun cas un Français comme moi.
Mais je n’ai pu me résigner àlaisser le prince seul. Il n’a aucune idée de ce qui l’attend. Il est jeune, amoureux, il relève un défi, il va au duel : la liberté contre la tyrannie ! Alors qu’en réalité il ne s’agit pas d’un combat loyal, àarmes égales, mais d’une lutte désespérée qui oppose une poignée d’hommes àtoute une armée… »
En 1906, l’Iran fait sa première révolution et devient une monarchie constitutionnelle. Mais, àl’été 1908, le Shah fait bombarder le parlement. Une seule ville, Tabriz, refuse de se soumettre et résiste avec acharnement pendant dix mois.
Dans cette fresque aux grandes figures héroïques, Parisa Reza nous révèle un épisode fort peu connu du séisme qui a secoué l’Iran au début du XXe siècle, apportant les idées nouvelles du communisme.

8 avril 2019
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