Jean-René Lassalle | Vers l’arbre métalingue | 3

jasz bleu noir

en force nocturno-blackmembrée
que gyrophare braiserait sur
électro-avatars protestataires
d’aspirations où deux corps
ne s’encastrent mais courent
les organes fluorescents s’espacent
vastes surquels un drone terroris
plane mais l’ébène
s’effondre pas en proto-innocent, verramibes
inflorent ses visus sans suffoquer dans
film perspirant dont camerawoman tremble
nervofilaments chromatics connecte-joyaux
en l’écrin de silhouette qui roque
bouteilles luci-noir-moirées derrière barreaux
en bois reforesté, fibrillement bleuet d’existences
menues mélodisant : capté par masque
claviaturé dont clique œil
et bouche ainsi crâne nero
se morcèle en tressauts, colériques
génitalies zoomées se désassemblent
sensibles sous éventail prismé superposant
cosma et concept, dès archéoviseur noir/blanc
blanc sur noir puis noir sur blanc l’interchange
exo-lèvres le plainte bleuissante
horizonée d’avant-jour, tapot-battements
de cœur-tempes s’entrebattent sur toms temporels
l’anche aurée en gorge argentée
hurlul voyage des jasz transluminant
cartographies delàhyperbleu vers spectralisation sol air


Un entretien avec Jean-René Lassalle http://bit.ly/2zH7XTx

20 janvier 2019
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