chroniques d’humeur et de littérature
Philippe Rahmy
Philippe Rahmy, 1965-2017, membre fondateur de remue.net
Notes d’un voyage en cours, USA, février 2017, par Philippe Rahmy
dérive à fleur de peau et de route…
premières impressions d’Argentine
"Ce qui s’évanouit au-dedans du tissu qui te sert de peau, c’est la nuit." S.R.
Notes d’un voyage en cours, Floride, avril 2015
Notes d’un voyage en cours, Floride, mars 2015
Un roman pour la paix
livre numérique d’un genre inédit
Shanghai pour horizon - une résidence d’écrivain en Chine
manifeste du corbeau
la voix d’une femme de ménage dans les couloirs de l’hôpital, aussi douce et profonde que le souvenir
temps mort de l’écriture & écriture en temps réel
un mec qui se déchire, tu penses, ça met de bonne humeur
L’énoncé banal touche au fait.
lettre ouverte à qui veut & manifeste si on veut
histoire sans paroles (presque)
« ce qu’on ramène d’une lecture  »
mettre le monde entier entre soi et l’enfer
alors que tu pourrais écrire, tu retiens, jusqu’à ce que la pression extrême perfore le langage et passe dehors —X— à cette sortie qui ne suppose nul accueil, nulle perte !
travail en cours
contre la migraine - une littérature à l’usage des machines
ne plus exister en tant que personne, mais comme dispositif
Au croisement de nos singularités, la peur.
filmer cette décharge au fond de l’œil
rien ne nous distingue
20 mai 2008, pour clore la saison 2007-2008 du Cycle remue.net "hors les murs", au Théâtre Cerise/Café Reflets, Paris 2ème, entretien de Jean-Marie Barnaud et Philippe Rahmy.
Mieux vaut se taire, mieux vaut trahir.
Sait-il que quelques fragments réaliseront l’œuvre dans l’échec ionisant de l’œuvre C.S.D
À mesure que le langage s’épuise à nommer, un corps silencieux se constitue.
Il y aurait d’un côté l’entreprise, les chiffres, l’ordre, et de l’autre côté les poètes, la littérature, les raconteurs d’histoire. NdE
fais de ce jour, un jour heureux
mais de quoi ça parle ? d’un monstre, d’une héroïne ? texte en cours
transcription de la lecture faite à Cheyne Éditeur, le 24 aoà »t 2007
there is no fiction in this lie, and no art
film, lecture et montage par l’auteur, pour la nuit remue 2 & micro-manifeste
le temps perdu compte pour éternel
Le chemin est long et je n’arrive pas à avancer. L. S.-B.
... l’onde se propage ...
"Ainsi tu cherches à te rapprocher de ce qui se détache" S.B.
par Philippe Rahmy — certaines plaies sont des machines et non plus des bouches
écrire avec sur l’oeil l’impact d’un noyau de cerise
Un dialogue entre J.-M. Barnaud et Ph. Rahmy, à partir d’une approche de Béliers, de Jacques Derrida, et de textes de Paul Celan.
Les enfants s’approchent et leurs mains se mettent à voleter sur la pierre noire.
le corps vulnérable au regard
L’exode est ma genèse. CSD
en compagnie de ceux que nous aimons
[...] la tâche secrète d’écrire l’épreuve qui réduit au silence R.L.
toi et moi connaissons. / le démunissement. G.V.
Qui oserait se prétendre pardonné ?
...tirer des mots, le silence.
Sur l’île de Gozo, entre égoà »t et source miraculeuse...
...le monde s’enfonce dans le sang comme un Å“uf d’obsidienne...
Le poème est le lieu utopique de la compassion, ce corps affranchi de l’angoisse de disparaître, qui désire habiter le lieu de sa finitude... Texte écrit à quatre mains avec Jean-Marie Barnaud
Alors, quel visage accorder à la poésie contemporaine ? S’en tenir aux surfaces, aux méthodes combinatoires, au fétichisme des choses ? Ou bien oser ? Oser écrire « visage  » du poème contemporain à l’impératif-singulier-du-présent-de-toujours ?
Infini salut du verbe au présent de l’existence, salut eschatologique à la fois baptême et sentence de mort qui fonde le poème contemporain comme l’expérience privilégiée d’une phénoménologie transcendantale...
Vouloir dire la mort, c’est régénérer la faculté du langage à forcer l’interdit, et la faiblesse de devoir le taire.
La douleur épuise et assèche l’esprit, mais rien n’épuise, ni n’assèche la douleur.
non-chronique à l’usage du Vendredi...
Le cri de celui qui souffre fend le mal et lui permet de distinguer, à travers la permanence de sa douleur, un mirage, les bords estompés de la vie dont il est privé.
La lumière s’adresse, se fraie un accès au monde par la parole lorsque cette parole fonde, immense mobile, immense exclamation, le seul royaume possible, fà »t-il immensément vide...
Je dis aussi "générosité" car la vision de Prigogine somme le littéraire de repenser son rapport au temps, hors déploration, hors nostalgie, hors fantasme, en somme hors littérature...
Au début, c’était une intuition. Il n’en reste que la trame. Au début, il y avait autre chose, les poèmes bien sà »r, mais aussi un "quelque chose", un "cela"...
Ne voit-on pas la haute figure d’Å’dipe, féroce, maigre et légère comme le rire, poser ses pieds nus sur la route qui avance sans eux ?... (en réponse à une chronique de Ronald Klapka et suivi d’un écho de Jean-Marie Barnaud)
Ce n’est pas vraiment une chronique, juste quelques mots, lâchés dans le temps qu’il fait...
"Inhumanité" est sans doute le seul mot dépourvu de sens... (avec un écho de Jean-Marie Barnaud)
La parole, comme le vent, sont du monde...
Bien sà »r qu’il y a une Pâte, absolument, une Pâte comme la pâte à pain, à part que cette Pâte n’a rien de comestible, qu’elle n’est pas là pour faire plaisir aux gens, n’est le toutou d’aucune mémère.
alors, chiche ?
parler dans le baiser du clochard
comme marcher du hors-monde au monde, marcher entre des tombes, entre les mots froids qui ont déjà été dits...