Melville : la couverture à soi
(L’image se retourne.)
Repéré en avril dernier, je n’ai toujours pas lu Le Paradis des célibataires d’Hermann Melville
(éditions Allia).
La couverture m’avait frappé, et je me doutais que cela changerait un peu du trop connu Moby Dick.
Mais, pour un livre acheté chez Gibert Jeune (boulevard Strasbourg Saint-Denis, Paris) à 6,10 euros, l’image valait sans doute la dépense.
Une couverture de livre, il faut la tirer à soi.
Qui sait forcément qui est Hermann Melville ? Le prix de ce livre de poche est celui d’un plat de poissons dans un restaurant vraiment pas cher sur bord de mer, pour touristes de passage.
Je n’ai pas encore lu ce Melville-là. Mais la couverture du livre, si jolie, et la liste des nouvelles auxquelles il nous conduit :
* Le paradis des célibataires, le tartare des jeunes filles ;
* Les deux temples ;
* Le pudding du pauvre ; Les miettes du riche.
sont tentatrices.
Cette bouche peinte et offerte, ce collier où les perles sont reines d’un soir : seule la lecture, en vacances, peut y donner accès et plaisir.
Il faut dire que la photo de couverture est de Martin Parr.
Vade mecum pour Uzès, demain !