Patrice Chéreau lit Les Carnets du sous-sol
Le metteur en scène lit "Les Carnets du sous-sol", aux Bouffes du Nord, à Paris. Un entretien au "Monde" et l’émission "Tout arrive" pour aller plus avant.
Le metteur en scène lit "Les Carnets du sous-sol", aux Bouffes du Nord, à Paris. Dans un entretien au "Monde", il explique comment il a pris goût, sur le tard, à la lecture en public, cet exercice "athlétique".
Francis Marmande qui a naguère proposé sa lecture de l’ouvrage traduit par André Markowicz et paru dans la collection Babel chez Actes Sud , rappelle :
Ce seraient des carnets retrouvés. Des témoignages de l’ancien temps. Des notes sans rapport avec l’auteur. Chestov, en 1937, dit à quel point ces ficelles de présentation installent les convictions contraires. Les carnets oubliés sont déjà le vrai point d’incitation : Kafka, Bataille (Le Bleu du ciel) qui, le tenant sans doute de Chestov, l’offre à Leiris aux premières heures de leur amitié. Le sous-sol est le mot de passe.
L’émission "Tout arrive" de France Culture (11 mars) offre la possibilité d’entendre une semaine durant Patrice Chéreau s’exprimer sur ce livre fondateur. En compagnie du traducteur André Markowicz, on fait un peu le tour ici de ce texte, de ses approches, des sens qu’on peut lui attribuer, de sa langue. Et Chéreau explique comment il le lit, comment il le vit, comment il se concentre sur les façons de faire parvenir le sens au spectateur.