Vendredi 5 février 2010 | Traduire est un impossible. Avec André Markowicz

Troisième rencontre proposée par remue.net avec la collaboration de la Scène du Balcon le vendredi 5 février 2010 à 20 heures.
Café Cerise : 46, rue Montorgueil, 75002 Paris, métro Sentier ou Les Halles.
Entrée libre et gratuite.
Réservation souhaitée au 01 42 96 34 98 ou par mail : scenedubalcon3[arobase]aol.com.


Traduire est impossible, nous a dit un jour André Markowicz, à Cathie Barreau et moi-même.
André Markowicz, le même, qui nous dit ceci un jour, est traducteur (mais aussi poète), qui de sa langue russe natale nous a offert Dostoïevski (Œuvres complètes, chez Actes Sud), nous le rendant audible, sauvage, immense. Dostoïevski mais aussi Pouchkine, Tchekhov (avec Françoise Morvan, sa douce complice), Tsvetaeva, Mandelstam… André Markowicz ne s’est pas arrêté là : sur la table de travail : Shakespeare, entre autres. André Markowicz ne s’arrête jamais là, sa langue est vivante, vivante absolument. Traduire est impossible, oui : traduire est un impossible, nécessaire et vital. C’est avec cet immense traducteur, cet homme de langues, que nous passerons ce moment, ensemble (Guénaël Boutouillet).

À propos de André Markowicz, écoutons François Bon sur Tiers-Livre :

« Il me semble qu’un grand traducteur est forcément d’abord un grand faussaire. Quand je lis les traductions Markowicz, je reconnais ce côté soufflé, chuchoté ou crié mais sans jamais que de la structure ou de la liaison, ce qui arme la langue, s’impose le corset préalable, ce qui marque en général la langue traduite par rapport à l’original. »


Prochaine rencontre le vendredi 19 mars à 20 heures :
Les éditions Dernier Télégramme, Textes & Voix
avec Fabrice Caravaca, éditeur ; Christophe Manon et Fred Griot, auteurs ; animée par Guénaël Boutouillet de remue.net.

 

 


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3 février 2010
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