Poursuivre la chaîne de l’inspiration

© Mike Spinelli

Revoir tous ces souvenirs qui resteront gravés à jamais. Les yeux plus gros que le monde. Avec nous, la famille passera toujours en premier. Nous, les héros de toute l’histoire, une histoire qui raconte que la vie est plus chère que tout. Que l’amour, c’est une sensation, la plus précieuse que l’humain peut ressentir dans sa vie.
L’amour de ma vie serait présent aux moments blessants. Ça arrivera et ça nous surprendra et on l’exploitera. Il n’y aura plus d’animaux mais que de l’eau, de l’eau fraîche aux Bahamas. Tranquille au bord de la mer. Rêve de bonbons dans l’eau bleue avec les dauphins, c’est voir la vie en rose.
Petite, je me balançais sur une toile d’araignée, dans une ville perdue. Vroum, vroum. Ecoute : Marie remixe sur ce son. Au plafond, je vois plein de choses extraordinaires. Une toile d’araignée, une robe sans couleur. La toile brille jusqu’à me piquer les yeux. Bronzer sous le soleil des Tropiques et danser sous les étoiles avec quelqu’un qui m’aime. Je vois dans ses yeux qu’il a envie de m’embrasser mais d’un coup … un pigeon n’hésite pas à lâcher ses besoins. Je dois trouver une idée, ça nous aidera à digérer. Nettoyer, balayer. Déjà, je le regarde partir, mon beau Martiniquais. Que tu es bête.
Me marier avec un homme bien. Adopter un orphelin.
Je dois trouver une idée pendant que j’attends le plombier. L’eau que l’on boit dans le robinet bouché, les déchets dans la mer qui tuent les poissons. Il n’y a rien de plus précieux que de vivre. Tout le monde mérite de vivre. La vie est belle COCO CHANEL.
Demain, je pars vivre au Canada avec ma meilleure amie et adopter un cerf. Leur apporter les soins nécessaires. Les gâter et les habiller à notre façon. Ou vivre avec des loups dans l’espace interplanétaire. En même temps, la culture mexicaine fait les meilleurs tacos. Je m’ennuie. Alors je chante mais on ne sent pas, je danse au ralenti. Vroum vroum, la moto démarre cheveux au vent, la pluie nous fracasse. Chéri, t’es un missile. Sourire à la vie, c’est tout ce qu’il vous faut.

Texte composé en piochant dans les cadavres exquis réalisés par la classe d’Hélène Fleurov. Un peu à l’instinct, sans rien chercher de précis et puis soudain, une histoire jaillit.
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2 avril 2019
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