Sandra Lucbert | Retraite forcée, usages littéraires et politiques

J’ai écrit un texte dans Ballast - ci-dessous -, avec pour question : qu’est-ce que ravi­ver pour notre compte la com­ba­ti­vi­té poli­tique — cris­tal­li­sée dans certaines œuvres ?

Et en guise d’introduction, c’est Malaparte qui parle : "Il fallait résoudre la fracture et se mettre d’accord sur l’avenir de la révolution, y compris sur la question essentielle des fonds, de la caisse commune. Gorki invita Lénine à Capri, où l’avait rejoint depuis un moment déjà Bogdanov, qui s’était installé à la villa Monacone, une des plus belles et panoramiques de l’île. Lénine tout d’abord hésita, puis accepta. L’objectif de Gorki était de réconcilier les deux âmes du parti, la léniniste et la bogdanoviste, en vue de la révolution. Mais comment s’y prendre ? Lénine était privé de sens de l’humour, rigide, pointilleux et méfiant. Bogdanov était un animal à sang chaud, impulsif, ardent. Dans une discussion face à face, on risquait l’irréparable. Gorki, alors, eut une idée : ne les faisons pas se parler mais jouer."

https://www.revue-ballast.fr/1917-decameron/






Lire aussi, de Sandra Lucbert, ce texte sur les Ehpad : sur ce que la logique austéritaire a fait des Ehpads, et à ceux qui s’y trouvent à présent sacrifiés.

T T+