Claude Favre | _au diable_l’absence
_pas quoi faire de ce jour-là qu’est-ce qui allait_me distraire de mes recherches_et marre d’errer dans les couloirs de l’hôpital_j’entends mues instin parfois douleur_ils avaient l’air ne m’ont pas vu_à sur écrans et scènes quelle misère_est une façon de s’en aller (en l’écoutant des langues-là chassé je ne savais qui de lui ou de moi_mais on va pas commencer à demander le pedigree c’est autre idée qu’un projet préalablenous_et moi émoi aupirede nous_n’en aurons-nous fini d’alliancesdetrompes_ligotés_par sirènes pas pensers) (mensongeries crasses sous la peur_raides_d’en rabattre de prièresnous crânes d’erreurs que le manque_raides_c’est autre idée qu’au diable_l’absence_à trouver à redire) _on peut pas s’empêcher de mourir quand les neiges sont des expirs des déplacements croisés _de sales bêtes _ce que vous dites là n’est que soubresaut pour ne parler de tout n’est qu’émotions de mots _ce que vous dites là là c’est rien assez lutter ce que vous dites dites des sales bêtes nous _cambouis de neiges rencontres _ah bon _au diable l’absence _ah bon
Ce texte est accompagné d’un extrait de 6 Gins, composition sonore d’Éric Caligaris présentée lors du festival instin dans tous ses états.
(d’avoir discuté deux brins avec lui à rien comprendre pas clair à chercher des traces les effacer_me mit dans tous mes états_à rien comprendre que couacs je sus que pas_cohabiter mais qu’est-ce à dire_avec un général d’Empire une gloire et ses ombres_allait être pour le moins éprouvant)