Fabienne Swiatly | Mère éléphante 15 - escalier
Beaucoup de photos sur les réseaux et des surprises comme le chantier de Patricia Weibel. Beaucoup de sites de photographes proposent de la photo de nu, bien léchée. C’est le verbe qui me vient. Cadrage, lumière, poses, retouches parfaites. Avec ce léger voile blanc, un soupçon de lumière tamisée qui tout de suite me garde à distance. Et je m’ennuie. Photos de charme où la chair, la sueur, le sang sont gommés, répétant le formatage des revues. Ennui. Photos qui semblent dire : Vous avez vu comme je sais bien faire.. Élèves obéissants qui réveillent chez moi le même agacement de gamine (mal léchée) que j’étais à l’école.
Un manque d’engagement.
Pour ma série sur les arbres, une de mes contraintes est de ne pas recadrer ou retoucher. Quand je sors, je retrouve de suite la motivation de ma série. Même réglage sauf pour la lumière. Pas de retouches ensuite pour éviter qu’une autre photo ne surgisse.
Et surtout, toucher l’arbre avant la prise de vue.