Isabelle Bonat-Luciani | Track 8 : David McWilliams
Hier soir,
il y a cette chanson
qui s’est collée dans mes tempes.
The Days of Pearly Spencer.
je ne me souvenais plus
à quel point elle était en moi.
Il a suffit d’une note
pour que je sois pieds nus
le linoléum
sous mes pieds.
Elle fredonnait cette chanson
souvent
Elle était belle là haut
dans sa robe ample
on aurait dit que c’était elle l’oiseau
on aurait dit que c’était moi l’amour
pendant ces quelques minutes.
Maintenant je sais
que dans sa voix ronde
et ses yeux ailleurs
elle convoquait les anges
sans jamais y croire
vraiment.
On retrouve l’ensemble des Tracks ici