Notes de peinture 2
Quand un œil était OK, l’autre ne l’était pas et vice versa.
Un tilt de départ a manqué.
Tenté de reprendre à gros traits, gros pinceaux.
Non.
Ne pas pouvoir en faire un tout, parce qu’elle est ma mère ? à cause de la photo ? d’un mauvais démarrage du tableau ?
Quelque chose est à saisir d’emblée.
Un tout global.
De gros traits.
Trouver ce qui est important.
Et si ce sont ces quatre choses-là (les yeux, le nez, la bouche) : les traiter en bloc.
Jeudi 5 décembre, 9h30
Instant de paix dans la maison.
Silence.
Brouillard.
Gelée blanche.
Ces gros traits du portrait de ma mère à faire.
Tirer les grandes lignes et m’en tenir là .
Je me sens étrange. Le cœur serré. Sans raison. L’avant-travail.
Ma mère est là -dessous (contour maintenant exact) je veux la faire apparaître.
Je gratte et regratte.
Déjà présente dans un tableau. Les Bundren. La fille.
POLAROÃ D
15 heures
En passe de saisir mon père.
16 heures
Ces deux portraits : impossible de les mettre en couleur.
Pas de couleur : je doute, j’ai mal partout et je ne sais pas quoi faire.
À quoi sert tout cela ?