Paul Nizan dégagé des ruines

L’écrivain Paul Nizan, fils et petit-fils de cheminots, est né le 7 février 1905 à Tours. Agrégé de philosophie et membre du parti communiste, il a enseigné et milité à Bourg-en-Bresse. Il a été journaliste à L’Humanité puis à Ce soir. En 1939, suite à la signature du pacte germano-soviétique il quitte le parti communiste. Il meurt en 1940 durant l’offensive allemande contre Dunkerque.

Chaque génération qui atteint vingt ans rencontre un jour ou l’autre la première phrase d’Aden-Arabie. Dans Les Locaux, un récit à paraître, Frédéric Cosmeur écrit ainsi : « j’aurais voulu une fois qu’on dise qu’elle était de moi cette phrase de Nizan : je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie ».

Pour le centenaire de sa naissance, colloque, conférences et rééditions sont annoncés sur le site de Daniel Morvan.


Photo : Paul Nizan en 1926-27 à Aden, où il fut précepteur du fils du négociant Antonin Besse (document IMEC).

30 janvier 2005
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