RB comment C
vivre donc sans visiteurs présente rédaction sans autres histoires que les miennes autres bruits que les miens autre silence que celui que je dois rompre si je n’en veux plus c’est avec ça que je dois durer [1]
Pour commencer parlons d’autre chose, d’autres temps, d’autres mœurs,
vivre donc sans visiteurs présente rédaction sans autres histoires que les miennes. La Galerie des beaux-arts était prise littéralement en sandwich entre l’école des garçons et l’école des filles. Un peu plus loin dans le quartier, près des pompiers, juste après les pompes funèbres, entre le Bar pour tous et Le Coq d’argent, demeurait un atelier de menuiserie, lieu de rendez-vous d’une troupe de joyeux drilles plus ou moins clochards ou truands.
C’était le moment d’une exposition d’art cinétique au tout début des années Sigma [2]
à Bordeaux. L’artiste avait besoin de quelques tourillons de bois pour mettre ensemble des volumes et leurs donner le mouvement. Il se mêla aux lurons pleins de ripes. Le menuisier appela sa fille, une adolescente amoureuse éperdue de Claude Lantier, désespérée de n’avoir pu arriver à temps pour empêcher le suicide de l’artiste devant son œuvre irréalisée.
RB prit la main de la très jeune fille et l’amena à la Galerie : nulla dies sine linea. Il ne ressemblait pas au personnage de Zola, il n’en avait pas la fragilité, la délicatesse, l’apparence raffinée. Il avait une grosse voix et une grosse moustache. Néanmoins dans le rêve de cet homme, l’Artiste vu pour la première fois, une chose, quelque chose au loin dans une vision purement sensuelle des œuvres qui évoluaient dans l’espace, une émotion gardée secrète dura longtemps. Elle dure toujours.
La jeune lectrice de L’Oeuvre devenue lectrice d’œuvres d’art eut pour directeur un artiste. Parlons d’abord de RB. Son originalité est de deux initiales de loin les plus chargées de sens de ces inépuisables années Sigma d’où s’écoulent encore de petites formes innommables qui en ont structuré plus d’un(e) : « RB par RB » [3] Faut-il brûler S/Z et ne lire que les Fragments d’un discours amoureux ?
Artistes de toujours : déplacer le mot « écrivains » de la célèbre collection, le changer par le mot « artistes » et foin de l’efficacité théorique ! Technique mixte dessin acrylique et volume : quatre plis faux semblant aux quatre angles de la toile blanche, au centre un dessin numéroté 14, un nombre adolescent, et une déchirure du papier tout le long, une fente, une fêlure, une tringle, une manière de faire "vivre ensemble" Marinus et Marina. Du fond de l’ambiguïté non pas toutes les formes de vivre ensemble, sociétés, phalanstères, familles, couples, frère et sœur, femme et homme, mais principalement la communauté des groupes restreints, dans lesquels la cohabitation n’exclut pas la liberté individuelle : l’atelier, le monastère, l’école, pour peu qu’elle soit école des beaux-arts.
Il se produit une sorte de coïncidence rare : le passé de ma vision des volumes cinétiques coïncide avec le présent de mon regard des peintures acryliques et dans cette correspondance s’abolit le commentaire : autres bruits que les miens autre silence que celui que je dois rompre : il ne reste plus que l’œuvre de René Bouilly. ( Il va de soi que ce qui reste, ce n’est nullement la « vérité » de l’oeuvre, comme si j’avais retrouvé le « vrai » Bouilly). Je ne cherche pas le « vrai » artiste. Je trouve le RB ni vrai, ni faux.
RB c’est de quoi ici il doit être question. Ne nous pressons pas de l’aborder de front. Tournons autour de notre objet. L’envers de RB est BR
BRRRRRRRRRRRRRRRR comme un frisson dans le dos.
Comme c’est froid, glacé, austère, une projection aérographique, une double action : contrôle du débit d’air, contrôle du débit de peinture, pictus interruptus de l’artiste à la voix grosse de gorge et qui peint fin comme Vermeer en attendant que la liseuse ait lu toute la lettre. Il laque une chambre sourde, il dessine une Deep Throat. Le fidèle ami dit qu’il s’agit de la gorge qui nous fait notre propre voix, que lorsqu’on entend la voix de l’autre avec sa gorge c’est la définition de l’amour. RB dessine une chambre d’amour. Comme il fait chaud, brûlant, voluptueux.
BRRRRRRRRRRRRRRRR comme un frisson dans la bouche.
La relation automatique avec l’aérographe s’est rapidement révélée intenable sauf à faire danser immédiatement les plis et les replis du fond tant papier tendu que drap froissé. RB a vu plus que la mort en se laissant aller Magritte. Tout alors converge dans son œuvre, si je n’en veux plus c’est avec ça que je dois durer . Le geste mêle la matière crémeuse à celle du blanc de la craie et compose en négatif une métaphysique de la succion.
Peindre à grands coups de tracés matières, à coup trop tiré :
Peindre Les Yeux dans la couleur :
Pas de représentation
L’acte seul
L’acte substantiel [4]
Représenter avec le bois, d’abord le bois, la matière et la terre d’ombre, avec l’eau pour liant et le feu à l’intérieur, les corps vivants de la nature mais composés et transposés. L’artiste ne voit pas simultanément les yeux, les mains, les pieds, du corps tenu contre lui. La seule partie qu’il regarde entraîne la sensation de l’existence du tout. Ceci est un des motifs qui le font peindre L’intérieur du sexe, l’extérieur des bras, l’extérieur du sexe, la peau des membres, le visage de l’être, avec un geste voluptueux.
un rêve néanmoins on me donne un rêve comme à quelqu’un qui aurait goûté de l’amour d’une petite femme à ma portée et rêvant elle aussi c’est dans le rêve aussi d’un petit homme à la sienne j’ai ça dans ma vie cette fois quelquefois première partie pendant le voyage [5]
La force amoureuse ne se déplace pas dans un tableau, elle reste intraitable entre les mains de l’artiste. Un rêve néanmoins on me donne un rêve , le blanc du trait affirme la première rencontre, le premier oui indéfiniment. Comment peindre pour dire juste l’amour ? RB essaie encore la coïncidence, dans et par le trait blanc, il la tente, attente toujours obstinément - il est tellement têtu ce Breton ! Da garout a ran et il reprend pour voir, par-delà le visible ( qui est toujours une description apprise ) celle qu’il ne verra jamais plus autrement qu’étant prise :
– Je veux ton retour, non ta répétition. Recommençons.
Le soutien-gorge de l’éternelle fiancée retient les quelques souffles de désir qui ne sont pas perdus dans l’oreille du téléphone. Le rien de tissu doux et transparent qui modèle la vulve fait joliment son jeu de partage entre les lèvres. Le pinceau sait qu’il faut Y entrer quoiqu’il arrive. Le carré de lumière ne marque pour l’instant que l’horreur de la maladie. Mais quand elle aura posé le téléphone, quand la liquette de soie aura complètement glissé, la lueur de l’éternité pénètrera entre ses jambes car tel est le don de l’artiste.
L’attention de RB à l’amour et la tension du trait blanc sur la surface grise granuleuse n’érotisent pas seulement la figure, elles font amoureuse la matière, désirant l’espace, épris tout le tableau qui rend visible l’excitation inépuisable qu’est le désir du sens né de la liaison du sexe et de la tête.
Il y a deux affirmations :
– un geste, comme à quelqu’un qui aurait goûté de l’amour d’une petite femme à ma portée , « ce n’est qu’un geste, un geste de la main - sans mobile, ni préméditation - qui tombe comme un couperet sur la feuille, sans sentence, ni verdict. Ce n’est qu’un exercice à main nue, un travail sans filet, une trace...presque rien » [6]
– une valeur, degré d’intensité en peinture, la pratique de l’art est faite de morceaux de réalité qui crèvent les yeux. L’enfant RB a entendu la robustesse de bonne heure dans les branches ventilées d’un chêne et d’un tilleul qui n’avaient plus qu’un seul tronc :
Philémon et Baucis.
C’est sous ce tronc d’amour que le fermier amenait la jument à l’étalon.
et rêvant elle aussi c’est dans le rêve aussi d’un petit homme à la sienne
j’ai ça dans ma vie cette fois quelquefois Il aura fallu plus de cinquante années d’apprentissage critique et poétique à Jean-Luc Godard [7] pour aboutir à ce que, dans son avant-dernier long métrage Éloge de l’amour il nous dise à pleine bouche : « quand je pense à une chose, je pense à autre chose ». RB n’aura même pas attendu la
première partie pendant le voyage pour dessiner à pleine bouche : « quand je pense à un désir, je pense à un autre ». Cette dialectique n’érotise pas seulement le trait blanc qui fait image provocante, libertine, réelle ou fantasmagorique, c’est là que se pose - elle se pose là ! la puissance plastique de Bouilly.
Un petit homme nu sans nom assis les jambes écartées en plein centre du tableau, les pieds trempant jusqu’aux chevilles dans un cercle tracé blanc où tout son être est happé et s’engouffre sans pour autant disparaître. La tête et l’axe de la figure sont noirs, dressés dans un buste de statue commandeur des yeux de pierres, pupilles invisibles fixées sur moi, ce « moi » à jamais non identifiable. Le fond de ce gris Bouilly innommable (y revenir sans cesse au gris car la couleur impartie à l’innommable ne se réduit pas à une seule valeur) est, conformément à la vieille hiérarchie du haut et du bas, traversé sur toute sa largeur, juste au dessus des yeux, par une ligne droite qui auréole le haut du crâne comme un prépuce déculotté. La chose sans culotte est à sa place, au repos, et elle attend, à vrai dire un je-ne-sais-pas-quoi, à moins que ce soit une.
L’être qui réside en ce point sans culotte est nécessairement sans nom - être nu c’est être sans parole disait le vieux dogon aveugle. Il s’agit de Lui, de Toi, de « je », car « L’être à qui je dis tu, celui dont vous dites qu’il fut, ce je et ce toi qui disent nous - jamais ne se tiennent hors de cette parole qui se parle et ne se divise en elle-même que pour mieux se connaître et mieux s’aimer. La voix fut unique, qui fut double : masculin, féminin, c’est un même poème, c’est un seul poète. » [8] et c’est un même nom : Narcisse, qui se reflète dans les miroirs. Les sexes dessinés sont finalement indistincts, même si le tableau dans un cas réfléchit une majestueuse érection et dans l’autre le trait noir d’une fente.
première partie pendant le voyage
« au commencement donc - et cela vaut pour l’avenir comme pour le présent, comme pour le passé car, du commencement, nul n’est jamais sorti - règne un espace illimité d’éléments instables et indistincts... » [9]
donc, au commencement, l’artiste distingue les espaces : le cercle pour le mâle, le rectangle pour la femelle. Esprit de contradiction ? Non, esprit ouvert inépuisablement et présent de toute l’absence dont il est plein. Les jambes de la femme largement écartées, assurées de leur hauteur par les escarpins à hauts talons, encadrent le cadre fugitif du trait quadrangulaire blanc. Les lignes à ce moment du sexe ne savent être que fuyantes. Après Courbet il a regardé le trait intime originel et comme lui il avait vu la brume dans Le jardin des plantes et le tronc noir tout seul sans racines et sans faîte. Lui aussi avait eu du mal à ne pas crier son nom : Amour !
Il était rentré tout haletant à l’atelier et la voix du corps répétant :
– Non le quadrangle noir n’est pas définitif !
Les choses prennent place : « L’homme n’est ni la vie qu’il croit être, ni la mort qu’il ne veut pas être, il est la trace lumineuse de leur lutte. Le corps est l’écrin de la mort et les portes des sens laissent jouer sur cette pierre inaltérable la lumière de la vie. » Denis Vasse [10]
exprime ainsi le conflit symbolique de l’existence humaine qui n’est qu’un conflit perpétuel entre la vie et la mort, conflit qui s’inscrit dans le corps et qu’un autre tableau de RB fonctionnant en miroir, vient confirmer.
sur le bas-ventre boueux j’ai vu un jour faste pace Héraclite l’Obscur au plus haut de l’azur entre les grandes ailes noires étendues immobiles vu suspendu le corps de neige de je ne sais quel oiseau voilier l’albatros hurleur des mers australes l’histoire que j’avais mon Dieu la naturelle les bons moments que j’avais [11]
L’aspect majestueux des ruines
sur le bas-ventre boueux j’ai vu un jour faste pace Héraclite l’Obscur. Les ruines ne sont pas seulement les tristes restes d’un édifice que le temps a détruit, elles sont aussi et surtout ce qui défie le temps et le voit passer. Le mur de la maison contient en lui davantage que ce qu’il circonscrit : deux fenêtres, deux ampoules au plafond qui oscillent de l’une à l’autre en interchangeant leur lumière. La clarté des lampes ne se touche pas, même quand les corps sont couchés l’un dans l’autre. ...C’est pourquoi il faut s’attacher au commun. Car le commun unit. Mais lorsque le logos est commun aux êtres vivants, la plupart s’approprient leur pensée comme une chose personnelle.
Tu penses, j’écris. J’écris, tu penses. Et il peint avec un pinceau trempé dans un peu d’eau. Il peint à l’eau
au plus haut de l’azur entre les grandes ailes noires étendues immobiles le soleil a la grandeur du fil et de la tôle :
Unis sont tout et non tout, convergent et divergent, consonant et dissonant ; de toutes choses procède l’un et de l’un toutes choses. Les circonvolutions du fils aboutissent à un triangle et la tôle est grise comme un fond peint. Erotic Metal, acrylique, 24 X 30 cm :
vu suspendu le corps de neige de je ne sais quel oiseau voilier
« Le Pendu femelle est la forme en perspective ordinaire d’un Pendu femelle dont on pourrait peut-être essayer de retrouver la vraie forme -
Cela venant de ce que n…˜importe quelle forme est la perspective d’une autre forme selon certain point de fuite et certaine distance. » [12]
De tous les « ismes » de l’art moderne le père de la Mariée ne gardait que l’érotisme.
RB lit Duchamp du signe et Egon Schiele en prison, accusé d’atteinte aux bonnes mœurs bourgeoises, se révolte :
« Aucune oeuvre d’art érotique n’est une cochonnerie quand elle vaut par ses qualités artistiques ; elle se transforme en cochonnerie uniquement quand le spectateur est un cochon. » [13]
– Je ne l’ai jamais caché je peux l’affirmer haut et fort aussi longtemps que je serai capable d’éprouver des sensations sexuelles.
– Qui parle ?
Bernard Noël aurait pu être cette voix qui loue Le confessionnal : dans cette perspective la représentation est « en soi une machine à sodomiser mentalement ». Dès que la main de l’artiste a mis du visible derrière l’albatros hurleur des mers australes comme l’artisan met du tain au dos du verre :
« La perception de la beauté découle d’une relation dans laquelle la part de l’œil est aussi importante que la qualité de l’objet regardé. Pour peindre ce qui met en gloire un corps, le peintre doit en passer d’abord par ce dont il voudrait justement s’évader, et qui est la représentation. Il lui faut représenter un corps, puis le doter de cette grâce incertaine qui, séduisante pour lui, ne le sera certainement pas pour un autre.
Le problème est de parler la langue commune en la traitant de telle sorte qu’elle devienne unique sans cesser d’être entendue. La forme « corps » est commune, mais sa beauté n’est pas une forme, c’est un rayonnement, une attraction, qui mettent dans l’apparence commune une exception pour laquelle il n’existe pas de recette. Si elle n’est que sensuelle, ladite exception ne sera qu’attractive ; il lui faut une ambiguïté qui exalte la chair, et cependant la retienne en y faisant transparaître un paradis présent au bord duquel la vue arrête le désir dans la contemplation satisfaisante de sa promesse. » [14]
Un regardeur et deux regardeuses, Trois Parques, s’unissent fabuleusement à la scène jusqu’à entretenir une liaison durable avec l’espace visuel et les signes que leur regard touche. Les Grâces ou « Charités », caritas, trois êtres dénudés, symboles de la beauté, des arts et de la fertilité, exercent une grande influence sur l’existence de certains humains. Quand elles chantent et dansent, quand s’élèvent leurs voix qui inspirent l’amour, le Désir a sa demeure : même de leurs paupières l’amour se répandait à chacun de leurs regards (l’amour qui rompt les membres ) tant leur regard est beau, sous leurs sourcils.
Il faut éteindre l’ubris de préférence à l’incendie./Impression Soleil Couchant/Japon, soir , couple
l’histoire que j’avais mon Dieu la naturelle les bons moments que j’avais : l’ardeur du soleil déborde la mer et la calme absolument, la chair inerte s’ouvre sous l’Empire des sens, Sada et Kichizo tout entier s’immobilisent en creux à l’horizon pas remué d’une ride, le trait absolument blanc dessine l’alliance extrême des corps et de l’exigence spirituelle irréductible.
Il y a un paysage de qui cherche le la du temps amoureux, où tout a déjà brûlé et où les cendres restent chaudes indéfiniment : un après coup d’un soleil trop puissant avec lequel s’accorde bien l’harmonie d’un Japon Butterfly où l’attente désormais est à deux.
Cette peinture comme un temps sans autres coordonnées que l’avant et l’après indéterminés.
« Avec Comment c’est (1961), s’ouvre et s’illimite le champ d’un accomplissement du texte selon une voie d’inversion et de régression d’écriture qui, au lieu d’aboutir à la représentation d’un personnage censément viable et reconnaissable, élime et élimine, d’emblée et totalement, les repères identificatoires qui pourraient donner l’illusion d’une présence réalisant, par les truchements de l’écrit, quelque chose comme une destinée individuelle. Tout ce qui pourrait servir à désigner, définir et situer se trouve exclu hors de la scène. C’est un temps sans autres coordonnées que l’avant et l’après indéterminés. » [15]
Oeuvres récentes de René Bouilly, photographiées par Bernard Fontanel
[1] Samuel Beckett, Comment c’est, éd. de Minuit, p. 19
[2] En 1965, Roger Lafosse crée à Bordeaux le Festival Sigma, un festival des « avant-gardes » des arts de la scène et des arts visuels. En 1973, il s’installe sur les quais dans l’ancien Entrepôt des denrées coloniales : l’Entrepôt Lainé. Toute une génération de bordelais en est marquée à jamais en découvrant aussi bien le Living Theater de Julian Beck, que le free jazz de Miles Davis, que l’art cinétique de René Bouilly.
En 1974, le Capc, une association fondée par Jean-Louis Froment, rejoint l’Entrepôt Lainé et y présente ses premières expositions. C’est l’année où René Bouilly devient directeur de l’école des beaux-arts.
[3] Roland Barthes par Roland Barthes, Éditions du Seuil, écrivains de toujours, 1975.
[4] Bernard Noël, Les Yeux dans la couleur, P.O.L., 2004, p.52
[5] Samuel Beckett, Comment c’est, éd. De Minuit, p. 19
[6] Dominique Dussol, catalogue de l’exposition « René Bouilly, les archéologies du désir » présentée à Villenave d’Ornon au printemps 1999
[7] Saad Chakali, Notre Musique/Jean-Luc Godard,
[8] Claude Louis-Combet Miroirs du texte, Deyrolle Éditeur, 1995, p 63-64
[9] Miroirs du texte, p 58
[10] Denis Vasse est jésuite, psychanalyste et écrivain. Son livre La dérision ou la joie ? La question de la jouissance est édité au Seuil en 1999.
[11] Samuel Beckett, Comment c’est, éd. De Minuit, p. 53
[12] Marcel Duchamp, Duchamp du signe, Flammarion, 1975, p.69
[13] Egon Schiele en prison, Notes et dessins publiés par Arthur Roessler, La fosse aux ours, 2000, pp 44-45
[14] Bernard Noël, Les peintres du désir, Belfond, 1992, p. 103
[15] Claude Louis-Combet, Miroirs du texte, Avant Pim, après Pim. Une voix d’écriture. Deyrolle Éditeur, 1995, pp 55-56