Gracia Bejjani | la terre comme pays labile
terre
quelque chose de plus ancien que la marche
.
plus petite ; je goûtais la terre
j’apprenais à cracher, séparer
dévorer et sourire
je pouvais alors oui je pouvais pieds nus
sentir s’enfoncer peau os muscles
perdre souliers
mes pieds comme semelles molles
.
la terre — ceci qui échappe à l’horizon (extrait)
Images personnelles tournées au Liban